Le blog de Daniel Zaugg

Archives mensuelles : septembre 2012

Michèle Kunzler se préparerait-elle à abdiquer?

On pourrait le croire lorsqu’on lit ses déclarations dans le quotidien 20 minutes

«J’attends maintenant que ceux qui ont fait capoter la candidature de M. Vibourel fassent des propositions…» (voir l’article)

Le choix du président du conseil d’administration des TPG est une prérogative du Conseil d’Etat. Pourquoi Mme Künzler désire-t-elle que d’autres fassent son travail à sa place? En serait-elle incapable?

Voilà donc une conseillère d’état qui prévoit une nomination contraire à la loi actuelle et qui espère pouvoir faire accepter en urgence une modification législative pour lui permettre de mener son projet à bien.  Soit.

 

Mais, au delà de la sidérante maladresse dont elle a fait preuve dans la gestion de ce dossier, retenant des informations capitales sur un sujet qu’elle savait pourtant extrêmement sensible, je ne peux que me poser la question :

 Ajouterait-elle l’imprévoyance à l’incompétence?

On peut comprendre son désir de mettre en place le candidat de son choix, mais est-ce de la bonne gestion que de ne pas avoir de solution de rechange, de plan B, lorsque ce que l’on sait que ce que l’on préconise est illégal?

Entre l’introduction du nouveau réseau de trams, le scandale des distributeurs, « les études de l’EPFL » commanditées par un certain membre de leur propre conseil d’administration et concluant à l’inefficacité du réseau, les TPG sont déjà dans la tourmente.

Est-il normal que cette régie publique se voie privée de présidence du conseil d’administration pour une durée indéterminée parce que Mme Künzler a manqué de sens politique, parce qu’elle n’a pas su envisager l’échec ?

Gouverner c’est prévoir, c’est avoir une vision. Mais c’est aussi anticiper ce qui pourrait aller de travers.

Est-ce par des gestionnaires à la petite semaine que nous voulons être dirigés ?

Présidence des TPG

La nationalité du favori divise les élus

Découvrez comment  le manque de transparence de la conseillère d’état nous a mené droit dans le mur…

Cliquez sur l’article pour l’agrandir

 

C’est arrivé près de chez vous

Une rue est fermée à la circulation à deux pas de votre immeuble !

Le bonheur, pensez-vous …

A vous les promenades dans un environnement préservé du bruit et de la pollution!

Votre enthousiasme risque cependant d’être de courte durée, car le besoin de mobilité n’a pas diminué pour autant. La circulation a simplement été concentrée sur un nombre d’accès plus restreint.

Dont votre rue.

Pas de chance, n’est-ce pas ? A vous les joies du report de trafic, de la voiture qui tourne en boucle à la recherche du Graal de l’automobiliste : une place de stationnement, toujours plus rare.

Le projet de fermetures de 50 rues ne se base sur aucune vision d’ensemble.

Résultat : si votre rue n’est pas concernée, elle subira de plein fouet le report de nuisance.

Etes-vous prêts à payer le prix fort pour que quelques privilégiés – dont des élus bien placés – puissent se décharger des nuisances inhérentes à la ville sur le dos des autres ?

Si la réponse est non, rejetez le projet de fermeture de 50 rues.

On ne s’ennuie plus assez !

C’est particulièrement vrai chez nos jeunes qui sont capables de surfer sur Internet en ayant un vidéo-chat ouvert avec un ami tout en allumant la télé pour avoir un bruit de fond…

Comment voulez-vous vous ennuyer correctement alors que les stimulations en tous genres abondent autour de nous !

C’est là l’un des plus graves défauts, à mon sens, de notre monde hyper-connecté. Dès qu’on a un moment, que ce soit dans la salle d’attente du médecin ou lors d’un trajet en bus, pourquoi laisser vagabonder nos pensées alors qu’on pourrait lire nos emails, voir les dernières actualités facebook ou jouer à un petit jeu idiot sur notre téléphone.

J’en suis moi-même victime lorsque j’expédie mes téléphones pendant mes trajets en voiture.

Cet été, mon fils s’est cassé le bras, ce qui a drastiquement restreint ses choix de loisirs. Du coup, il s’est rabattu sur le monde électronique, la télé, les jeux en ligne, etc…
Malgré ces « circonstances atténuantes » j’ai trouvé qu’il y passait quand même trop de temps et j’ai fini par drastiquement réduire sa consommation.

La conversation qui s’en est suivi est édifiante :

— Eh, j’ai plus accès à Internet, pourquoi t’as fait ca ? C’est nul !

— Je trouve que tu y passes trop de temps, sors un peu, vois tes copains, range ta chambre, je ne sais pas moi, trouve-toi quelque chose à faire !

— Mes copains, y sont tous en vacances ou à la piscine, kes tu veux que je fasse ?

— Appelle ceux qui sont là, prends rendez-vous, propose-leur de les voir, ce n’est pas en restant planté devant ton ordi que tu vas créer des relations…

— Tu comprends RIEN ! T’es NUL ! Je m’ennuiiiiiiiiiie………

Ça m’a fait remonter dans le temps, me rappeler ce que MOI je faisais pendant ces longues vacances d’été lorsque la plupart des copains étaient en vacances et pas moi. Je me suis rendu compte que moi aussi, par moments, je me suis terriblement ennuyé. Cependant comme je n’avais pas de monde électronique à ma disposition, que les bouquins ça va un moment,mais bon… je sortais, je traînais dehors, j’allais m’asseoir quelque part et je laissais mes pensées vagabonder. Parfois nous étions plusieurs à ne pas avoir d’idée précise, de programme pour la journée.

C’est souvent dans ces moments d’ennui collectif ou solitaire, que sont nés de belles idées, des projets, des envies qui m’ont fait aller de l’avant. Ces moments où le cerveau, sans contrainte, cherche des occupations, des activités auxquelles on n’aurait pas pensé normalement.

Je pense que l’ennui et la créativité sont d’une certaine façon liés et que c’est lorsque le cerveau débranche que l’on peut emprunter de nouveaux chemins…

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