À visage découvert

Le blog de Daniel Zaugg

Recours d’ASPASIE contre des logements au Pâquis !!

On connaissait la recourite aigüe qui frappe Genève depuis de nombreuses années mais là, on atteint des sommets !!!

11_12_prostitution-bannedLa Tribune de Genève du jour nous apprend que le collectif ASPASIE, représentant les travailleuses du sexe, fait recours contre du logement de crainte que la « gentryfication » du quartier chaud ne fasse fuir les clients.

Je ne contesterai pas que les prostituées soient des citoyennes comme les autres et que leur métier soit nécessaire. Cependant elles exercent leur art sur le trottoir, espace public s’il en est !

En quoi auraient-elles leur mot à dire sur ce que des privés veulent construire sur un terrain qui leur appartient ?

Allons-nous laisser les filles de joie décider de l’urbanisme de la ville ?

A quand un recours du CDP (Collectif des Dealers des Pâquis) contre la construction d’un poste de police ?

Y’en a marre de ces miliciens…

Ce matin j’ai croisé deux grands types, baraqués, mal rasés en jeans et tee-shirt, l’air de vrais durs, qui déambulaient d’un pas nonchalant comme si la ville leur appartenait. Des personnages peu rassurants qui, si je les avais rencontrés à 23h, m’auraient incité à changer de trottoir.

En plus ils se baladaient armés d’un pistolet et d’un bâton tactique ! Ah oui, j’oubliais, ils avaient également un brassard orange marqué police…

A quoi reconnaît-on le suspect?

A quoi reconnaît-on le suspect?

Mais pour qui se prennent-ils ? On a vraiment l’impression qu’une milice tchétchène a envahi nos rues !

Quand j’étais gamin mes parents me disaient : « Si jamais tu as un problème grave, tu vas vers n’importe quel monsieur en uniforme et tu lui en parles, ce sont nos amis, ils nous protègent… »

Aujourd’hui ce serait : « Si tu as un problème, va vers ces types à l’air louche qui se baladent armés en regardant le monde d’un air méprisant… »

Bravo pour le respect que vous inspirez, messieurs les représentants des forces de l’ordre !

Vous rendez-vous seulement compte que par votre attitude, VOUS menacez notre sécurité ?

Quand est-ce qu’un voyou aura la brillante idée de se faire passer pour un policier si tout ce qu’il faut c’est une gueule mal rasée et un brassard ?

Votre attitude est scandaleuse !

police manifestant

Papa, c’est des méchants?
Non, non, ils nous protègent…

Alors quand on apprend que des policiers ont osé manifester en tenue, armés et masqués je me pose des questions : Avons-nous laissé se former un état dans l’état ? Les policiers peuvent-ils tout faire en toute impunité ?

Je vous le dis tout net messieurs de l’UPCP, par vos actions vous discréditez un corps constitué honorable et ce n’est pas votre secrétaire général M. Antonietti qui améliore les choses lorsqu’il déclare que les policiers, eux, contrairement aux ASP, ne manifesteront pas en uniforme.

Il ne manquerait plus qu’ils ne le mettent que pour commettre des actions illégales…

Quant à la lettre que M. Antonietti s’est permis d’adresser aux députés, dans laquelle l’UPCP dicte ses conditions et menace l’Etat d’intensifier encore ses actions, sur la plupart d’entre nous elle n’aura eu que l’effet inverse à ce que vous désirez…

Il est temps de siffler la fin de la récréation !

Et c’est ce que le Conseil d’Etat devra faire dès que nous lui en aurons donné les moyens au travers de la nouvelle LPOL (Loi sur la police).

Un coup de plume pour corriger une initiative ?

Et la démocratie, et le respect de la volonté du peuple ?

Selon l’AVIVO il suffira d’un coup de plume au Grand-Conseil pour corriger les aberrations que son initiative introduira dans les tarifs TPG (voir l’article du jour dans le Courrier).

En effet, prévenante, Michèle Künzler avait déposé en son temps le PL 11138 qui corrige les erreurs comme la « carte journalière à 10 Fr, valable 1 heure » dont est truffée l’initiative 146 sur les tarifs TPG. Le Grand Conseil a effectivement la compétence de modifier les lois, et, théoriquement, rien ne l’empêcherait de changer une initiative qui vient d’être votée par le peuple.

manipulation_5Mais voulons-nous nous lancer dans cet exercice ?
Dans le cas particulier il s’agit de corriger des erreurs reconnues par les initiants. Mais c’est un peu facile non ?

« Je rédige une initiative n’importe comment, on vote puis on revote et ensuite je laisse à d’autres le soin de corriger les absurdités que j’y ai introduites… »

Et bien entendu, on peut corriger les erreurs manifestes, mais la plus grande imbécillité, l’inscription des tarifs dans la loi sur les TPG qui menace UNIRESO et le CEVA, celle-là il ne faudra pas y toucher…

Pour ma part, la volonté du peuple est faite pour être respectée et je refuse de changer, après coup, des lois en faveur desquelles les votants se sont prononcés en connaissance de cause.

Vous êtes d’accord sur le fond avec l’initiative mais vous trouvez qu’elle est mal foutue ? Alors refusez-la !

Engueulez les initiants qui ont fait perdre leur temps et leur argent aux citoyens genevois, expliquez-leur que lorsqu’on mobilise tout un canton à deux reprises pour aller aux urnes, la moindre serait de relire son texte et de s’assurer qu’il contient bien ce que l’on veut.

Mais surtout, surtout n’imaginez pas que le texte sur lequel vous allez voter sera corrigé par la suite !

L’immense majorité des députés du Grand Conseil est opposé à cette initiative. Pourquoi serait-ce à eux de corriger les erreurs d’un texte qu’ils ne soutiennent pas ? Et s’ils le faisaient, pourquoi n’effectueraient-ils que les corrections voulues par les initiants ? Qu’est-ce qui les empêcherait d’aller plus loin, de supprimer par exemple l’inscription des tarifs dans la loi, puisque c’est ça, le point qui dérange?
Si on en arrive là, j’ai bien l’intention de proposer cette modification !

Evidemment les initiants hurleront au déni de la volonté populaire, ils diront que leur initiative est vidée de sa substance mais pour moi la situation est claire :

Soit on ne touche pas à ce qui a été voté par le peuple, soit on le modifie. Mais si on se met à modifier une loi, on ne peut pas restreindre la liberté du parlement en lui disant ce qu’il peut changer et ce qu’il ne peut pas

N’instituons pas un précédent désastreux, une telle évolution serait suicidaire pour la démocratie!

darwin-awards-2008

Des parkings à nos frais en France

Serions-nous trop généreux avec nos voisins Français ?

Si eux devaient voter sur le sujet, je vous laisse imaginer le tract de campagne du MDDCGF
(Mouvement démocratique de défense des citoyens du Genevois Français)  :

Tract-MDDCGF

Cliquez sur le tract pour l’agrandir

A bon entendeur…

CEVA ou CEVA plus ?

Les PME locales exclues de facto des appels d’offre pour le second œuvre !

Le CEVA, « chantier du siècle », échappera-t-il totalement aux entreprises locales ?

Pour ce qui est du gros-œuvre, les dés sont jetés, l’adjudication s’est faite à de grands groupes français.

Pour les appels d’offres du second œuvre (cloisons, peinture, étanchéité, charpente métallique, façades, électricité, peinture, etc…) les CFF ont procédé à des regroupements de lots pour le moins discutables :

  • Les cloisons en plots de ciment se retrouvent avec les peintures, murs et plafonds, les traitements de surface et l’étanchéité. On demande également la preuve au soumissionnaire qu’il est à même de produire et poser annuellement 20’000 tonnes d’asphalte (!)
  • La charpente métallique quant à elle, est regroupée avec la façade, la signalétique et les éléments vitrés
  • Les lots de plusieurs gares sont regroupés

Les PME locales sont généralement spécialisées dans un ou deux métiers. En procédant à de tels regroupement, les CFF s’assurent que seuls de très grands groupes ou des consortiums internationaux peuvent répondre à leurs mises en soumission. Ils excluent de facto les entreprises locales qui ne disposent tout simplement pas des capacités de production et de la diversité de compétences requises pour répondre à de tels appels d’offres.

Cette façon de procéder n’est pas une nécessité, elle n’est même pas habituelle pour ce genre de chantiers.

Par ailleurs, l’expérience démontre que plus les lots sont importants, plus les entreprises qui les décrochent sont enclines à en sous-traiter une partie, singulièrement quand ces entreprises ne sont pas actives dans l’intégralité des métiers concernés. Sous cet angle, le risque pris ici est donc considérable.

Il n’est pas acceptable que, pour un chantier largement cofinancé par Genève et ses contribuables, les retombées économiques échappent complètement à notre canton.

C’est pourquoi les députés proches de la FMB (Fédération des Métiers du Bâtiment) et de la MBG (Métallurgie du Bâtiment Genève) ont déposé ce jour une résolution pour traitement en urgence (voir ici le texte de la résolution) demandant au Conseil d’Etat d’intervenir auprès des CFF pour :

« Exiger une interruption immédiate de ces procédures et la remise en soumission sur la base de lots compatibles avec les capacités de production des PME locales, régionales et nationales, notamment par une séparation des lots par gare et par métier selon les pratiques usuelles »

Nous demandons que Genève assume la pleine responsabilité de sa co-maîtrise d’ouvrage !

Votez NON au salaire minimum!

Cette initiative, sous des dehors égalitaires, met en péril les plus bas salaires !
Visionnez la vidéo pour voir les conséquences de l’instauration en Suisse d’un SMIC à la française.

Accusé! Veuillez prouver que vous n’avez PAS empoisonné la victime!

Voici une phrase que l’on est pas près d’entendre dans un tribunal suisse.
Parce qu’en droit suisse celui qui invoque un fait doit le prouver.

Cela n’a pourtant pas empêché le Conseil d’Etat de décréter que:

L’usage de la cigarette électronique est interdit dans les bâtiments de l’administration

Le Conseil d’Etat a interdit l’usage de la cigarette électronique dans tous les locaux de l’administration cantonale. Cette mesure vise à protéger le personnel.

A l’instar de la commission de santé et de sécurité au travail au sein de l’administration, le Conseil d’Etat constate que les cigarettes électroniques peuvent contenir des substances illégales ou nocives. En outre, il n’existe aucune preuve de l’innocuité de l’exposition passive à la vapeur qui se dégage lors du « vapotage ».

Pour toute information complémentaire : Mme Nadia Borowski, secrétaire générale adjointe, DF,
022 327 98 11.

Interdire le vapotage au prétexte fallacieux que son innocuité n’est pas prouvée est une approche pour le moins légère.

Grâce à l’émission « À bon entendeur » tout le monde sait que nous avons un chimiste cantonal qui dispose d’un équipement dernier cri pour analyser la toxicité de toutes les substances que l’on veut bien soumettre à sa sagacité.

Dès lors, pourquoi ne pas soumettre à ce laboratoire des échantillons et lui demander de confirmer ou d’infirmer la présence de ces fameuses substances illégales ou nocives ?

Les cigarettes électroniques fonctionnent au propylène-glycol, une substance largement utilisée comme additif alimentaire (E1520). Il est utilisé comme émulsifiant pour les sauces et les assaisonnements. On le retrouve très souvent dans les produits contenant des aromes (yaourt, chocolat, confiture, …).

Au niveau pharmacologique et cosmétique, il est identifié sous le numéro E490 et on le retrouve dans :

  • les soins personnels: bain douche et savons, gels, nettoyants visage, mousses à raser, lotion après-rasage, déodorants anti transpirants,  rouges à lèvres, parfums
  • Les soins de la peau : hydratants main, corps et  visage, produits solaires
  • Les soins des cheveux: shampoings, revitalisants, gels coiffants
  • Les soins bucco-dentaires: bains de bouche, dentifrices
  • Les soins pour bébé: lingettes, antiseptiques ;
  • certains médicaments : pour voir la liste des 131 médicament répertoriés qui en contiennent cliquez ici

Le propylène glycol est également utilisé pour simuler brouillard et fumée (fumigènes) dans les discothèques et dans l’industrie cinématographique.

Il est évidemment impossible d’apporter la preuve absolue qu’une substance est sans danger.

On dispose pourtant de ce qui s’en rapproche le plus: le très sérieux INRS français (Institut national de recherche et de sécurité) a publié une fiche toxicologique qui démontre que ce produit a été testé sous toutes ses coutures et ne présente pas le moindre danger connu pour la santé. Pour voir la fiche toxicologique, cliquez ici

Alors, à quand l’interdiction de la fumée artificielle dans les discothèques au nom du sacro-saint principe de précaution ?

precaution

 

Le peuple veut une traversée de la rade!

Du moins c’est ce que croit l’UDC.

Pour ma part, je crois que le peuple veut une solution aux problèmes de mobilité de Genève. Malheureusement, toutes les étude démontrent que la traversée de la rade ne fait pas partie de cette solution, qu’au contraire elle contribuerait au problème.

« Qu’importe! » répondent les stratèges de l’UDC, « nous contestons les résultats de ces études ». La décision qui est à prendre est une décision purement politique, clament-ils.

Mais justement, la politique n’est-elle pas l’art de prévoir l’avenir et de prendre des décisions en fonction de ces prévisions?

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Voir également l’article sur le site de l’Etat de Genève: Traversée du Lac et traversée de la rade

Le beurre, l’argent du beurre et la crémière?

Entre une traversée de la Rade qui arrive sur la Plage des Eaux-Vives, l’initiative « Sauvons nos Parcs » et la suppression d’une voie sur le quai Gustave Ador prévue par la DGT, où est la vison d’ensemble?

C’est vrai, la traversée de la rade dépend d’une décision popuaire, la plage a été votée par le Grand Conseil, l’initiative « Sauvons nos Parcs » est municipale et le réaménagement du quai Gustave-Ador est une décision de la DGT.

N’empêche que tous ces projets contradictoires se concentrent sur un même axe et sont pour le moins difficiles à concilier!

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Gustave-Ador

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