Le blog de Daniel Zaugg

Politique

MCG = Marre de Ces Gêneurs

Tout le monde se souvient de John McEnroe, ce brillant joueur de tennis qui énervait tout le monde en contestant chaque décision de l’arbitre. Pas grand-chose à voir avec le fair-play légendaire de notre Federer national !

Eh bien c’est ce qui se passe au Grand Conseil avec le MCG, le côté brillant en moins…

 A chaque plénière le parlement passe entre ½ heure et ¾ d’heure à refuser les mêmes demandes d’urgences sur les mêmes objets, tous déposés par le MCG.

Ce qui est gênant, ce n’est pas tant qu’ils considèrent que tous les objets qu’ils déposent sont urgents, mais bien qu’ils reviennent sans cesse à la charge, refusant les décisions démocratiques du parlement.

 Leur dernière trouvaille ?

Déposer 17 fois le même projet de loi en ne changeant que le titre !

De quoi s’agit-il ?

D’un projet de loi anti-CEVA, déposé par l’avocat des recourant Mauro Poggia, en flagrante violation de l’article 24 de loi portant règlement du Grand Conseil qui précise que : …les députés qui ont un intérêt personnel direct à l’objet soumis à la discussion, ne peuvent intervenir ni voter…

Ce projet, déposé une première fois en décembre , s’est retrouvé coincé dans l’ordre du jour par l’impatience même de ceux qui l’avaient rédigé. Au lieu de le laisser partir sans débat pour un traitement en commission comme il est d’usage ils ont demandé la discussion immédiate et l’urgence.

La première ayant été acceptée mais pas la seconde ils se sont retrouvé avec un projet qui certes, fera l’objet d’un débat au parlement, mais pas tout de suite, ce qui évidemment n’arrange pas leurs visées électoralistes.

Donc ce parti qui prétend défendre les citoyens ne trouve rien de mieux à faire que de bloquer le parlement et gaspiller l’argent du contribuable dans le seul but de se faire de la publicité !

Ces façons de faire, pour légales qu’elles soient, démontrent un manque de fair-play total et réaffirment une fois de plus la priorité unique de ce parti : se faire mousser, être visible, être présent dans les médias.

Même ce billet d’humeur contribue à leur notoriété en vérifiant le vieil adage : en bien, en mal, pourvu qu’on parle de nous…

Allons-nous devoir nous doter d’une Lex Staufferia pour nous prémunir de ces abus systématique de la procédure ? Allons-nous devoir limiter le nombre d’urgences déposées par parti ? Introduire une impossibilité de redemander une urgence ou de redéposer un projet de loi ?

Allons-nous devoir gaspiller l’argent du contribuable à étudier le meilleur moyen d’empêcher une seule personne de bloquer les travaux du parlement ?

Le MCG sort du bois !

Dans le registre :  « Comment créer la polémique où il n´y en avait pas », Eric Stauffer le leader du MCG nous administre une magistrale démonstration de la puissance des raisonnements circulaires.

Lorsque  Mme Calmy Rey dit qu´il faut combattre les « xénophobes anti-frontaliers » elle insulte les citoyens genevois, déclare M. Stauffer dans son dernier communiqué de presse.

« S´exprimant ainsi, elle insultait directement le MCG » affirme-t-il également un peu plus bas.

Si je comprends bien le raisonnement de M. Stauffer, le MCG et ses électeurs seraient  donc des « xénophobes anti-frontaliers », puisque l´affirmation de la conseillère fédérale les insulte.

Si j´étais à sa place je ne qualifierai pas ainsi mes électeurs et mon parti, mais soit, M. Stauffer les connaît sûrement mieux que moi…

Sans doute pour se tirer du mauvais pas dans lequel il s´est fourré, M. Stauffer tente ensuite de démontrer que :

« le MCG ne peut être xénophobe puisqu´il n´exprime aucune haine envers personne et est accueillant envers chacun ».

Voilà une déclaration d´hospitalité universelle qui vaudrait son pesant d´or si deux lignes plus loin on ne lisait pas :

« Plus fondamentalement, les frontaliers en soi  ne nous dérangent pas, c´est l´excès d´euro-frontaliers  venus de très loin qui pose un problème réel »

Je suppose que ce discours alambiqué s´adresse à ses propres troupes, car je ne vois pas qui d´autre il pourrait convaincre, mais je reste perplexe : 17% des citoyens Genevois ont voté MCG, comme se plaît à le rappeler M. Stauffer, mais je n´arrive tout simplement pas à croire qu´une frange aussi importante de la population soit frappée d´amnésie au point d´oublier d´une phrase à l´autre ce qu´elle vient de lire, ce qui est pourtant la seule manière de pouvoir supporter ce fatras de déclarations contradictoires.

J´aimerais pour ma part adresser ici un message à ces 17% :

Electeurs du MCG, contrairement à ce qu´affirme M. Stauffer,  je ne crois pas que vous soyez tous des « xénophobes anti-frontaliers » et j´espère que vous vous rendez compte que vous méritez mieux qu´un leader qui n´hésite pas à vous insulter pour alimenter les petites polémiques qui le font vivre.

La constituante veut redéfinir la majorité à 70% !!

C´est en tout cas l´effet de l´une des propositions de la commission des droits politiques de la constituante : « La commission souhaite que de nouvelles formes de référendums soient créées: au Grand Conseil, une minorité de trente élus pourrait mettre en cause une décision votée par la majorité » (Le Temps, 9 mars 2010)

Cela revient à dire que n´importe quelle minorité (libéraux-radicaux 31 voix, socialistes-verts 32 voix, MCG-socialistes 32 voix, etc…) pourra déclencher un référendum !

On en arrivera immanquablement à l´une des deux configurations suivantes :

  • Tout groupe qui perdra un vote, à moins qu´il ne soit extrêmement minoritaire, tentera de sauver sa proposition en la soumettant peuple. Si cette situation devait se produire :
    • chaque dimanche de fin de mois sera un dimanche de votations avec cinq ou six objets à l´ordre du jour.
    • les coûts des envois et de la préparation des argumentaires de vote exploseront de manière phénoménale.
  • L´autre configuration, qui a pour improbable prémisse que l´ensemble de la classe politique se montre raisonnable, impliquerait que le Grand Conseil, pour éviter de se retrouver dans le premier cas de figure, ne vote plus que des objets largement consensuels à une majorité de plus de 70% ! L´immobilisme absolu !

Je vous en conjure, Mesdames et Messieurs les constituants ,

Ne tuez pas la démocratie !

L´idée de conférer au Grand Conseil la possibilité de soumettre une loi au vote populaire n´est pas nouvelle, ni même mauvaise : certaines décisions importantes, comme par exemple la récente votation sur le CEVA, le méritent largement.

Cependant, il n´en va pas de même de la plupart des décisions prises par les députés.

Non pas, et j´entends venir les populistes, parce que le peuple n´est pas assez sage pour les prendre, mais tout simplement parce qu´il n´a pas le temps de les traiter d´une façon aussi exhaustive que le font les élus.

Petit rappel des fondements de notre démocratie représentative : le peuple élit des députés auxquels il délègue la tâche d´expédier les affaires courantes en matière législative.

Pour chaque projet de loi ces élus vont :

  • effectuer des auditions pour prendre connaissance des tenants et aboutissants de la proposition
  • délibérer en commission et éventuellement amender le projet
  • présenter le résultat de ces délibérations en plénière
  • … et finalement voter ou refuser le projet

Ce processus, qui peut prendre des semaines ou des mois, représente un investissement en temps considérable, largement incompatible avec une vie active normale.

Pour les cas ou une importante frange de la population estime que les élus n´ont pas pris les bonnes décisions il reste la solution de l´initiative populaire ou du référendum.

La consultation du souverain doit rester l´exception et se cantonner aux sujets importants ou très controversés.

Notre système de démocratie directe n´est pas parfait, il est d´ailleurs souvent qualifié de « meilleur des mauvais systèmes », mais en déléguant la plus grande partie des décisions législatives aux élus, il évite la saturation et le ras-le-bol inévitables que ne tarderait pas à ressentir le souverain s´il devait se prononcer sur chacun des centaines de sujets qui sont à l´ordre du jour du Grand Conseil.

Si la barre pour proposer un objet en référendum était fixée à 60 ou à 70 députés, forçant ainsi les élus à rechercher un consensus plus large que le clivage gauche-droite traditionnel, je souscrirais des deux mains.

Les députés reçoivent facilement ½ kg de documentation par mois…voulons-nous imposer cela aux citoyens ? Et qu´en est-il des coûts d´envoi et de préparation ?

A bon entendeur…

Elections au Conseil d’Etat…et s’il fallait un contrepoids?

Je tiens en premier lieu à remercier publiquement toutes celles et tous ceux qui ont apportés leur soutien à ma candidature au Grand Conseil.

Je ne suis malheureusement pas élu … …pour l’instant. En effet en tant que second viennent-ensuite sur la liste libérale, si Isabel et Mark sont élus au Conseil d’Etat, je pourrai continuer à défendre les intérêts des PME au parlement.   Aussi, me voyez-vous motivé à plus d’un titre pour vous parler de l’importance capitale de ce vote pour le Conseil d’Etat :

  1. La continuité de mon action dépend de l´élection des deux candidats libéraux J
  2. Les grands gagnants de cette élection,  le MCG et les Verts ont un point commun : ils sont anti-développement. Le MCG, par simple opportunisme électoral, n´hésite pas à s´opposer aux grands projets comme le CEVA ou à la main d´oeuvre frontalière sans laquelle Genève ne serait pas ce qu´elle est. Les Verts par leur opposition systématique à tout déclassement et au libre choix du moyen de transport.
  3. Une seconde législature avec une majorité de gauche ou une entrée des populistes (MCG et UDC) au gouvernement serait une catastrophe dont l´économie genevoise mettrait des années à se relever

Alors votez, et surtout FAITES VOTER la liste de l´Entente au Conseil d´Etat (Mark Muller, Isabel Rochat, François Longchamp, Pierre-François Unger).

Parlez autour de vous de l´importance de ce vote pour créer un contrepoids aux élections catastrophiques du Grand-Conseil.

Et surtout, quelles que soient vos affinités personnelles, ne biffez personne sur cette liste, nous aurons besoin de tous nos candidats pour pouvoir mener à bien une politique de développement raisonnable et durable qui prenne également en compte les besoins des entreprises.

Permettez-moi de vous emmener pour un petit tour d´horizon des candidats de l´entente et de leurs adversaires :

Mark Muller

Ses adversaires lui reprochent de ne pas construire assez : c´est faux !

Pendant sa législature le nombre d´autorisation de construire délivrées a augmenté de manière spectaculaire :

Il est inutile d´expliquer que, vu de la lenteur des procédures administratives genevoises, il y ait besoin de plus de 4 ans pour que cette action porte ses fruits.

Il s´emploie actuellement à l´accélération, l´allègement et l´optimisation de ces mêmes procédures administratives, une tâche titanesque au sein d´un département sclérosé par des nombreuses années de règne « Grobétien », un département dans lequel certains fonctionnaires n´ont toujours pas compris qu´ils étaient au service des citoyens et non l´inverse.

Un autre de ses défis est le raccourcissement des délais de paiement, un point essentiel pour nos entreprises. Une commission réunissant des fonctionnaires et des représentants des associations professionnelles dont votre serviteur a été mise sur pied et des solutions sont en cours de mise en place.

Mark est également l´architecte de l´accord sur le logement qui a permis de faire sauter la fameuse règle des 2/3 des logements sociaux qui constituait un incroyable frein à l´investissement dans l´acte de construire.

En cas d´élection de ces deux candidats, l´aménagement retournera au sein de son département, mettant ainsi fin aux blocages systématiques que M. Cramer a imposé au développement du canton ces dernières années.

Isabel Rochat

Cette femme de tête dispose de tous les atouts pour récupérer le second siège qui revient traditionnellement aux libéraux: un sens de la négociation, du contact et du compromis hors du commun, qualités doublées d´une solide expérience de l´exécutif après avoir été trois fois Maire de Thônex, une ville de 14’000 habitants.

Lors des contacts que j´ai eus avec elle, j´ai toujours été impressionné par son intelligence vive et incisive ainsi que par son sens politique qui lui permettent d´aller au coeur des problèmes.

Elle mérite votre confiance.

François Longchamp et Pierre-François Unger

Sans détailler leurs bilans honorables, je vous dirai simplement que ce sont des valeurs sûres qui méritent votre soutien pour retrouver une majorité de la droite traditionnelle au gouvernement, seul contrepoids possible à la montée des populistes et des anti-frontaliers.

Qui sont leurs adversaires ?

Eric Stauffer

Le trublion. Diaboliquement habile pour jouer sur toutes les peurs du citoyen. Un populiste sans scrupules, malheureusement doté d´un charisme indéniable, qui n´hésite pas à accuser toute la classe politique de corruption pour arriver à ses fins : à l´entendre il serait le seul à défendre les intérêts des genevois contre les magouilles de tous les autres.

Quel est son parcours, son bilan ? Deux succès à son actif en quatre ans, l´affaire des déchets napolitains et le salaire du président des SIG. A force de dénoncer des centaines de « scandales » il a fini par mettre le doigt sur deux points qui méritaient une certaine attention… En dehors de cela, qu´a-t-il fait ?

Sa première campagne portait sur les amendes de stationnement, y a-t-il eu une quelconque amélioration ?

Quelques faits :

M. Stauffer

  • a quitté l´île Maurice après un scandale financier,
  • a été administrateur de 3 sociétés qui ont fait faillite et a fait un passage en détention préventive pour son implication dans la société Investraders SA, mise en faillite pour son activité illégale
  • a soi-disant été un espion pour la confédération, le dit haut et fort mais ne donne pas de détails et finit par se réfugier derrière le secret-défense
  • se balade armé au parlement parce qu´il est soi-disant menacé par la pègre Marseillaise
  • conduit un scooter alors qu´il est sous le coup d´un retrait de permis
  • a été accusé d´avoir frappé un spectateur du Grand Conseil et n´a pas été inquiété faute de preuves

Même si aucune de ces affaires n´a débouché sur une condamnation, vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup ? Al Capone en son temps n´a pu être condamné que pour fraude fiscale, car on n´a jamais pu prouver qu´il dirigeait la pègre de Chicago…

Le peuple genevois estime manifestement qu´un tel « dénonciateur » a sa place au parlement, soit, mais au gouvernement ? Là, il ne s´agit plus seulement de dénoncer publiquement, d´accuser sans preuves et de passer à la télévision, il faut agir avec efficacité et finesse si l´on veut obtenir des résultats…

Mauro Poggia

Un dangereux opportuniste apparu à la dernière minute sur la liste du MCG après que le PDC lui ait refusé l´accès à la députation. Un avocat anti-CEVA qui n´hésite pas à prononcer des énormités telles que : « Puisque l´argumentaire du faux est toujours plus complexe que sa réfutation …» alors que c´est évidemment l´inverse : en politique, c´est le menteur qui a la tâche facile, puisqu´il nous dit ce que nous voulons entendre…

Un inconnu en politique, sans la moindre expérience, qui brigue un siège au Conseil d´Etat par pure ambition personnelle, ce n´est pas ce dont nous avons besoin. Sa place, par décision populaire, est au parlement où il pourra déclencher un combat des chefs au sein du MCG qui servira les partis plus raisonnables.

Yves Nidegger

Un candidat relativement sérieux qui, malheureusement pour lui, ne fait partie d´aucune alliance et n´a donc aucune chance d´obtenir le quorum d´un tiers des votants nécessaire pour passer au Conseil d´Etat.

Son pouvoir de nuisance, en dispersant les voix de droite, est en revanche important. Ne le laissons pas devenir le « Grobet de la droite », l´homme qui coulerait la liste de l´entente en drainant des voix qui manqueraient à d´autres candidats.

Michèle Künzler

Elle n´a qu´un seul combat : moins de voitures en ville ! C´est un peu maigre comme programme…

  • Si vous voulez 200 rues piétonnes en ville…
  • La fermeture d´une voie sur le pont du Mont-Blanc…
  • Un arrêt complet du développement urbain…

…alors il faut voter Künzler !

Je n´ajouterai qu´une chose sur cette candidate :

Vous avez aimé la mobilité selon Cramer ? Vous allez a-do-rer Künzler !

Véronique Pürro

Lors d´une récente interview elle déclarait : « Je compte poursuivre l´action de M. Moutinot… », sacré programme quand on parle du seul Conseiller d´Etat qui a brillé par sa totale inaction ! Contestée au sein de son propre parti et mal élue au Grand Conseil, certains socialistes se demandent carrément s´il ne serait pas plus profitable de laisser en lice le seul Charles Beer…réponse ce soir, après l´assemblée du parti socialiste.

Elle représente ce qu’il faut à tout prix éviter :

  • Les socialistes soutiennent sans faille la LDTR
  • Ils sont partisans d´un Etat fort, donc lourd, qui intervient à tous les niveaux de la vie économique
  • Ils sont opposés à tout allègement fiscal
  • etc…

Je vous épargnerai mes commentaires sur MM Hiler et Beer, qui de toute façon devraient être reconduits dans leur fonction par l´Alternative et qui, bien que n´étant pas de mon bord, font à mon avis un travail correct au sein de leur départements respectifs.

Alors pour moi le choix est clair ! Même si je n´y voyais aucun intérêt personnel, je vous dirais la même chose :

Voter ? Oui mais pour qui ? Je ne les connais pas moi…

Cette phrase là, quel candidat ne l´a pas entendue au moins une fois au cours de la campagne ? J´avoue qu´avant d´être candidat, je l´ai moi-même prononcée.

 

Maintenant, évidemment, tout a changé: je suis député, candidat à ma propre réélection, je les connais (presque) tous  et j´ai une réponse toute faite, quoique peut-être un peu biaisée, à cette question.

Mais pour le citoyen normal, qui ne voit de la politique que ce que les médias veulent bien en montrer et qui préfère se regarder un bon policier à la télé au lieu de suivre avec assiduité nos passionnants débats sur Léman bleu ? Pour celui-là, les élections sont un véritable casse-tête. L´habituel taux de participation d´environ 40% le démontre.

Bien sûr, quelques célébrités sortent du lot, en bien ou en mal d´ailleurs. Chacun, au détour d´un article de journal ou d´une interview aura vu ou entendu Olivier Jornot s´exprimer sur la justice et la sécurité, Elisabeth Chatelain ou Gabriel Barillier nous chanter les mérites du CEVA ou encore l´incontournable Eric Stauffer expliquant pourquoi il doit se rendre armé en commission.

Mais en dehors de ceux-ci et de quelques autres tout aussi visibles, quels choix reste-t-il à notre amateur de séries policières ?

S´il se reconnaît dans les idées d´un parti, il peut voter compact et c´est là un choix hautement respectable que font beaucoup de citoyens.

Cependant, si l´on veut voter malin, composer un parlement idéal dont les orientations correspondent le mieux à nos idées il existe un outil passionnant qui mérite que l´on s´y arrête: smartvote. En s´inscrivant sur ce site gratuit (http://www.smartvote.ch) on se retrouve confronté à un questionnaire abordant les principaux enjeux politiques du moment. Si l´on prend la peine de le remplir on dispose alors d´un profil politique sous forme graphique qui résume nos orientations.

Mais l´outil ne s´arrête pas là : il propose ensuite à l´utilisateur la liste des candidats et des partis les plus proches de ses idées, donc logiquement, ceux qui sont le plus susceptible de prendre les décisions qui iront dans son sens. Il permet également des analyses poussées, pour ceux qui le désirent.

Bien entendu smartvote a ses limites, il ne prend par exemple pas en compte la force de conviction des candidats, leur capacité à faire passer leurs idées ou au encore leur habileté à trouver des consensus.

Il néglige aussi totalement le fait que certains partis ont donné des recommandations de (smart)vote à leur candidats ce qu´il est aisé de constater lorsque l´on clique sur l´onglet « analyse » qui positionne les candidats sur deux grands axes et que l´on voit des dizaines de points s´entasser les uns sur les autres. Aux électeurs de savoir s´ils veulent voter pour ces candidats « alignés couverts ».

Enfin, d´autres partis, la liste des Aînés et le MCG pour ne pas les nommer, ont carrément refusé de se prêter au jeu. Mais ce fait est révélateur en soi : ces partis extrêmes qui se disent ni de gauche ni de droite craignent de dévoiler leurs vraies orientations, qui, soit dit en passant, ne sont un secret pour personne.

C´est pourquoi ce site  ne doit rester qu´une aide à la décision, mais c´est à mon avis un outil qui mérite d´être utilisé. Pour ma part je souscris à cette démarche citoyenne et vous invite à remplir votre smartvote.

Voici le mien :

A titre de comparaison ma correspondance avec les différents partis:

Mon comité de soutien

Les élus, entrepreneurs, artisans, patrons de PME et acteurs de l´économie genevoise suivants partagent avec moi la vision d´une Genève prospère et tournée vers l´avenir.

Christian LÜSCHER, Conseiller national Florian BARRO, Architecte, Vice-président parti libéral, Florian Barro Architecte Olivier COTS, Entrepreneur, Vice-Président FMB, Constantin SA Gabriel BARILLIER, Secrétaire Général, Fédération des Métiers du Bâtiment Willy ZAUGG, Administrateur, président d´honneur FMB, Rhône-Electra SA Jean-Pierre GARDIOL, Entrepreneur, président d´honneur FMB, Eugène Baud Alain MEYLAN, Secrétaire patronal, député, FER Ivan SLATKINE, Editeur, député, Editions Slatkine Sylvie FORESTIER, Secrétaire patronale, Métallurgie du Bâtiment Genevois Nathalie HARDYN, Directrice adjointe, CCIG Jean-Rémy ROULET, Directeur, Caisse de compensation du bâtiment Pierre CHALUT, Entrepreneur, président AMFIS, Martin Sanitaires SA Michel  BURTIN, Entrepreneur, Alex Burtin Michel Burtin Succr. Philippe MASSONNET, Administrateur, président AIEG, Savoy SA Alexandre BAEZA, Administrateur, Coelec SA Jean-Pierre COTS, Administrateur, Constantin SA Pierre-Alain BADEL, Administrateur, Badel SA Jean-Philippe LADISA, Associé, Fiduciaire Wuarin et Chatton Michel MAFFIOLO, Directeur, Maffiolo SA Olivier MURNER, Entrepreneur, Olivier Murner SA Jean-Luc RAPO, Entrepreneur, Metalu SA Véronique VOLKART, CEO, Onys SA Pierre PECORARO, Entrepreneur, Elecom électricité SA Jean-Marc GUSCETTI, Entrepreneur, JMG Formations et Conseil Philippe BOYMOND, Entrepreneur, Boymond Electricité Sàrl Michel PUCHAT, Chef d´entreprise, Entreprise Michel Puchat Paul EUGSTER, Administrateur, Services Plus Energies Gilles LAYDEVANT, Directeur, Laydevant SA Philip NORMAND, Directeur, Stormatic SA Gilles CLAVIEN, Administrateur, CG électricité Marino CANGIANO, Directeur, Kreutzer SA Yann KAESER, Administrateur, Salvisberg SA Marcel THEILKAES, Directeur, Electro-Matériel SA Olivier EMCH, Directeur, Executive Travel SA Dominique CERUTTI, Administrateur, Cerutti & Cie SA Claude LAMORGESE, Administrateur, Salvisberg SA Olivier PEREZ KENNEDY, CEO, Enigma Michel MULLER, Administrateur de sociétés

Je tiens à les remercier de leur engagement au quotidien, au sein de leurs entreprises et dans leur mandats électifs et associatifs pour que ce rêve devienne une réalité

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