Contre l’IN 146 « Stop aux hausses des tarifs des Transports publics genevois ! »
Initiative de l’AVIVO : coûteuse, anti-jeunes et anti-TPG !
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Vous êtes vieux et vous n’aimez pas les jeunes ?
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Vous voulez bloquer durablement le développement des transports publics régionaux ?
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Vous voulez payer plus d’impôts ?
Alors votez oui sans hésiter le 3 mars à l’initiative de l’AVIVO « Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois » !
Grâce à ce vote, vous assurerez la mise en place d’un mécanisme qui bloquera effectivement toute adaptation tarifaire. Vous réussirez aussi le tour de force d’améliorer (très légèrement) l’offre des TPG pour les seniors, tout en mettant un énorme coup de frein à son développement !
Cette initiative, qui coûtera 24 millions de recettes aux TPG, forcera le canton à augmenter la subvention actuelle des TPG de 15,4 à 39,4 millions, et ce juste pour maintenir les prestations à leur niveau actuel ! En figeant les tarifs dans une loi soumise à référendum, l’initiative obligera l’Etat à aller puiser encore plus dans les poches des contribuables s’il tient à continuer à développer l’offre de transports publics.
Cerise sur le gâteau, vous vous débarrasserez également de tous ces jeunes de 18 à 25 ans qui envahissent les transports publics, puisqu’ils représentent à eux seuls 30% des abonnements vendus.
En effet, en leur supprimant la possibilité de s’abonner à un tarif préférentiel alors qu’ils sont à l’âge clé des permis de conduire moto et voiture, un âge où la sensibilité au prix est très marquée en raison notamment de période de formation ou de conditions d’emploi difficiles, vous les pousserez à prendre de nouvelles habitudes, à se tourner vers une mobilité plus individuelle…
Les seuls réels bénéficiaires de cette initiative sont les seniors qui verront baisser de 100.- le prix de leur abonnement annuel. Pourtant ils bénéficient d’ores et déjà des conditions d’abonnement parmi les plus avantageuses de Suisse. De plus, les 25’000 bénéficiaires actuels des prestations complémentaires AVS/AI ainsi que leurs enfants peuvent aujourd’hui déjà acquérir un abonnement au prix de Fr 60.- par année.
Les « Robin des Bois » de l’AVIVO veulent améliorer le prix des transports pour leur électorat au détriment de toutes les autres catégories de la population.
Au passage ils mettent en danger le développement futur des TPG, la communauté tarifaire UNIRESO, la tarification intégrée du CEVA et ils compromettent définitivement la participation des TPG au projet national de création d’un titre de transport commun pour tous les habitants de Suisse.
Genève a besoin de transports publics efficaces, intégrés au niveau régional alors la réponse à cette initiative ne peut être que:
« NON à cette Genferei de plus ! »
Grève des TPG, la gauche croit-elle en ses propres discours?
Pourquoi la Gauche soutient-elle la grève ?
Une grève préventive qui proteste contre des licenciements qui n’auront pas lieu ?
Une grève qui risque d’être reconduite pour rien ?
Pourtant, les initiants d’Ensemble à Gauche nous l’ont répété au cours de deux campagnes de votations :
« La baisse de tarifs entrainera une hausse de la fréquentation qui compensera largement le manque à gagner »
Alors, c’est vrai : s’il y a un manque à gagner dû à la baisse des tarifs, le contrat de prestation des TPG prévoit de d’optimiser certaines prestations, de réduire la fréquence sur des lignes sous-utilisées, voire d’en supprimer certaines.
Ces mesures, conséquences indirectes et douloureuses de la volonté populaire, entraîneront, peut-être, des licenciements d’ici fin 2015, c’est vrai aussi.
Mais enfin ! Selon les propres arguments des initiants, s’il n’y a pas de manque à gagner et qu’en plus, la fréquentation grimpe en flèche, on ne va licencier personne !
Il faudra au contraire engager du monde pour répondre à la demande !
A moins, évidemment, que la gauche n’ait jamais cru à ses propres promesses, à ses propres arguments de vente…
Et quelle est selon eux la solution ? Augmenter la subvention des TPG.
En d’autres termes, reprendre dans la poche du client-contribuable le cadeau qu’on vient de lui offrir !
Tarifs TPG, un sabotage de l’Etat ?
C’est ce qu’affirment les initiants et les milieux qui leurs sont proches
Leur principal argument ? La baisse des tarifs devrait provoquer une hausse de la fréquentation des transports publics qui compenserait le manque à gagner.
Dans Le Courrier du jour on peut d’ailleurs lire :
« …avec une publicité conséquente et en biffant les augmentations pour les jeunes malheureusement prévues dans l’initiative, le manque à gagner serait probablement limité »
Ces initiants, politiciens et journalistes devraient tous retourner à l’école !
Cet argument relève en effet soit d’une ignorance crasse de la réalité économique, soit de la pure malhonnêteté intellectuelle. Si d’aventure la baisse de tarifs provoquait réellement une hausse de fréquentation, le manque à gagner augmenterait en proportion !
Comment cela ? C’est archi-simple. Aujourd’hui le billet TPG est subventionné à plus de 50% par le contribuable. Si l’on écoute les initiants, cette subvention devrait même être augmentée pour compenser le manque à gagner en préservant les prestations.
Les mathématiques en jeu sont du niveau de l’école primaire:
Si je vends un billet à 3 Fr. et que ce billet coute en réalité 7 Fr. je perds 4 Fr.
Si je vends 2 billets au lieu d’un, combien est-ce que je perds ?
Dans notre démocratie, le peuple à toujours raison. C’est un des fondements de nos libertés. Cependant la liberté n’a jamais affranchi personne des conséquences de ses actes.
La sagesse populaire regorge pourtant d’expressions toutes faites :
« L’argent ne pousse pas sur les arbres »
« There is no such thing as a free meal »
« Ce qui ne coûte pas cher ne vaut pas grand-chose »
Etc…
Aujourd’hui il serait temps pour nos concitoyens de se rendre compte que ce qu’ils demandent peut avoir un coût et que, en fin de compte, ce sont toujours eux qui passent à la caisse !
Une dernière réflexion pour bien continuer la journée :
Si l’Etat peine à trouver 17 millions pour combler le manque à gagner des TPG, où diable va-t-on aller chercher les 1’200 millions que coûtera la traversée de la Rade de l’UDC ?
A bon entendeur…
Un coup de plume pour corriger une initiative ?
Et la démocratie, et le respect de la volonté du peuple ?
Selon l’AVIVO il suffira d’un coup de plume au Grand-Conseil pour corriger les aberrations que son initiative introduira dans les tarifs TPG (voir l’article du jour dans le Courrier).
En effet, prévenante, Michèle Künzler avait déposé en son temps le PL 11138 qui corrige les erreurs comme la « carte journalière à 10 Fr, valable 1 heure » dont est truffée l’initiative 146 sur les tarifs TPG. Le Grand Conseil a effectivement la compétence de modifier les lois, et, théoriquement, rien ne l’empêcherait de changer une initiative qui vient d’être votée par le peuple.
Mais voulons-nous nous lancer dans cet exercice ?
Dans le cas particulier il s’agit de corriger des erreurs reconnues par les initiants. Mais c’est un peu facile non ?
« Je rédige une initiative n’importe comment, on vote puis on revote et ensuite je laisse à d’autres le soin de corriger les absurdités que j’y ai introduites… »
Et bien entendu, on peut corriger les erreurs manifestes, mais la plus grande imbécillité, l’inscription des tarifs dans la loi sur les TPG qui menace UNIRESO et le CEVA, celle-là il ne faudra pas y toucher…
Pour ma part, la volonté du peuple est faite pour être respectée et je refuse de changer, après coup, des lois en faveur desquelles les votants se sont prononcés en connaissance de cause.
Vous êtes d’accord sur le fond avec l’initiative mais vous trouvez qu’elle est mal foutue ? Alors refusez-la !
Engueulez les initiants qui ont fait perdre leur temps et leur argent aux citoyens genevois, expliquez-leur que lorsqu’on mobilise tout un canton à deux reprises pour aller aux urnes, la moindre serait de relire son texte et de s’assurer qu’il contient bien ce que l’on veut.
Mais surtout, surtout n’imaginez pas que le texte sur lequel vous allez voter sera corrigé par la suite !
L’immense majorité des députés du Grand Conseil est opposé à cette initiative. Pourquoi serait-ce à eux de corriger les erreurs d’un texte qu’ils ne soutiennent pas ? Et s’ils le faisaient, pourquoi n’effectueraient-ils que les corrections voulues par les initiants ? Qu’est-ce qui les empêcherait d’aller plus loin, de supprimer par exemple l’inscription des tarifs dans la loi, puisque c’est ça, le point qui dérange?
Si on en arrive là, j’ai bien l’intention de proposer cette modification !
Evidemment les initiants hurleront au déni de la volonté populaire, ils diront que leur initiative est vidée de sa substance mais pour moi la situation est claire :
Soit on ne touche pas à ce qui a été voté par le peuple, soit on le modifie. Mais si on se met à modifier une loi, on ne peut pas restreindre la liberté du parlement en lui disant ce qu’il peut changer et ce qu’il ne peut pas
N’instituons pas un précédent désastreux, une telle évolution serait suicidaire pour la démocratie!
Initiative 146 – Tarifs TPG: Une victoire d’étape
Les Genevois vont revoter, mais le plus gros reste à faire!
La confirmation de l’annulation de la votation sur les tarifs des TPG par le Tribunal Fédéral est en premier lieu une victoire pour la démocratie.
Dans son récent arrêté (pour le lire, cliquez ici), le TF confirme une évidence:
On ne peut pas soumettre au peuple un texte différent de
celui sur la base duquel les signatures ont été récoltées
Lors de la première votation sur le sujet, le souverain avait surpris tout le monde en acceptant l’initiative: personne ne croyait qu’elle avait une chance de passer. En effet, l’ensemble des partis gouvernementaux étaient contre, seuls le MCG, Ensemble à Gauche et les initiants étaient en faveur.
Il est vrai que le titre de l’initiative: « Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois », était accrocheur.
Il est vrai que suite aux déboires qui avaient accompagné la refonte du réseau de trams, une hausse paraissait injustifiée.
Il est vrai que le peuple a voulu exprimer son ras-le-bol de la politique de mobilité menée par Michèle Künzler.
Cette mauvaise humeur généralisée a amené à un vote-sanction, basé sur le seul titre de l’initiative. Le fait qu’elle soit pleine d’erreurs et que ses exigences remettent gravement en question le fonctionnement même des TPG, a été complètement occulté.
En la votant, les citoyens ont en effet accepté, pour la plupart sans s’en rendre compte:
- Une limitation à 18 ans des tarifs jeunes qui, partout ailleurs, sont limités à 25 ans
- La suppression des cartes journalières valables dès 9h (hors heures de pointe), pourtant très appréciées des usagers
- L’introduction d’une carte journalière valable pendant une heure!
- La limitation des sauts de puce 3 arrêts à une durée de 15 minutes! Que se passera-t-il en cas d’embouteillages?
Hormis ces couacs, que l’on peut à la rigueur imputer à la sénilité précoce de certains des rédacteurs de l’initiative, il y a deux conséquences néfastes bien plus importantes dont peu de personnes ont pris la véritable mesure:
- En acceptant d’inscrire ces tarifs dans une loi, les genevois ont très effectivement bloqué toute possibilité d’adaptation de ces tarifs au marché dans un délai raisonnable. Ceci aura pour conséquence que les TPG devraient sortir de la communauté tarifaire UNIRESO qui permet aux genevois de voyager avec un titre de transport unique aussi bien sur le réseau TPG que sur celui des CFF (y compris le CEVA).
- Le manque à gagner de 24 millions par année que subiront les TPG devra être compensé soit par une augmentation des impôts, soit par une baisse des prestations de la régie publique
Ce que les politiques, la direction générale de la mobilité et les TPG doivent retenir de cette première votation annulée, c’est que les Genevois ne sont pas, pour l’instant, favorable à une hausse des tarifs. En revanche, ce qu’il faut expliquer aux citoyens, c’est que cette initiative, mal rédigée et destructrice, n’est pas le bon moyen d’obtenir ce résultat.
Il est primordial que les partis se saisissent dès à présent de cette problématique, qu’ils informent, qu’ils fassent campagne afin d’éviter que la prochaine votation ne soit qu’un remake de la précédente…
Article paru dans Le Matin du 23.03.2013
Votations du 3 mars sur les tarifs TPG : Scrutin annulé!
Par un arrêté rendu ce jour, la Chambre administrative de la Cour de justice a statué sur le recours conjoint que j’ai lancé avec le Parti Pirate: le scrutin du 3 mars 2013 sur la hausse des tarifs TPG (IN 146) a été invalidé.
Même si dans les faits, c’est le recours du Parti Pirate qui est admis et celui que j’ai déposé, qui attaquait la votation sous un angle différent, qui a été déclaré irrecevable, seul le résultat compte:
Le peuple pourra se déterminer à nouveau sur cette loi
en ayant, cette fois, conscience des enjeux!
La Chancellerie devra soumettre au peuple le texte qui a été réelleement signé par les initiants et de ce point de vue, c’est une grande victoire pour la démocratie.
Par ailleurs, la Chambre Administrative a rejeté le recours déposé par Rémi Pagani contre son exclusion du conseil d’administration des TPG.
Rémi Pagani avait en effet été exclu de ce conseil d’administration suite à un amendement à la loi sur les TPG, déposé par votre serviteur et voté par le Grand Conseil. Cet amendement fixait comme un principe de bonne gouvernance l’incompatibilité entre la fonction de magistrat communal ou cantonal et celle de membre du conseil d’administration des TPG.
Ces deux décisions, qui à terme soutiennent des transports publics genevois qui doivent rester indépendants des manipulations politiciennes, me confortent dans ma confiance dans nos institutions et sont une victoire pour l’avenir de notre mobilité publique!
Recours sur les tarifs TPG: il faut revoter!
Le texte de l’initiative « Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois», voté ce 3 mars ne comportait pas de limitation d’âge pour les tarifs juniors.
Les multiples publications de ce texte dans la Feuille d’Avis Officiels non plus.
Pourtant le Conseil d’Etat, dans son communiqué de presse du 6 mars, a clairement annoncé son intention de promulguer un texte contenant des parenthèses qui restreignent la catégorie juniors aux personnes de 6 à 18 ans.
De ce fait, les jeunes de 18 à 25 ans seront privés des tickets et abonnements à prix réduits dont ils bénéficiaient auparavant.
Une telle intervention du Conseil d’Etat viole la séparation des pouvoirs et ne respecte pas la volonté populaire exprimée lors du vote.
C’est pourquoi j’ai déposé hier un recours demandant l’invalidation du vote et invitant le Conseil d’Etat à fixer une date pour un nouveau scrutin.
Il ne s’agit plus de savoir si la décision du peuple était la bonne, si les TPG réussiront ou non à maintenir leur offre sans licenciements ou diminutions de prestations. Sur ces points la volonté populaire s’est exprimée et les Genevois ont tranché: ils veulent des transports publics bon marché.
Non! Ce qui est en jeu aujourd’hui, ce sont nos droits démocratiques fondamentaux!
C’est le droit des citoyens au respect de leurs décisions, c’est leur droit à une information claire et sans équivoque sur ce qu’ils votent. Or on ne peut pas dire qu’à ce titre l’IN146 sur les tarifs des TPG soit exemplaire.
Récapitulons le déroulement des faits:
- On fait signer dans la rue un texte (appelons-le la version « A »), comportant les fameuses parenthèses qui empêchent les jeunes de 18 à 25 ans de bénéficier de tarifs préférentiels
- A l’aboutissement de l’initiative, on publie dans la FAO un texte dont ces parenthèses ont disparu (appelons-le la version « B »)
- S’apercevant de leur erreur, les autorités font corriger le texte et le Grand Conseil travaille donc pendant plus d’un an sur la version « A »
- A l’issue de ces travaux on republie le texte version « B » dans la FAO et dans le matériel de vote
- Après l’acceptation de l’initiative le Conseil d’Etat décide de promulguer la version « A »!
En résumé: pendant toute la durée du processus, les initiants et le Grand Conseil ont travaillé sur la version « A » alors que dans toutes les publications officielles, les citoyens n’ont vu que la version « B »!
Une chatte n’y retrouverait pas ses petits et même Christian Grobet, le chef de file des initiants, n’est plus très sûr de ce qui s’est passé, écoutons sa version des faits:
(cliquez ici ou sur l’image pour lancer cette inénarrable vidéo de 39 secondes)
IN 146, vers une invalidation de la votation?
Aujourd’hui le peuple a accepté l’initiative 146 de l’AVIVO « Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois », donnant par là un énorme coup de frein au développement des TPG.
Je persiste à penser que ce vote résulte d’une méconnaissance et d’une mauvaise compréhension des conséquences de cette décision mais ainsi va la démocratie: la volonté populaire doit être respectée!
…oui, mais…l’a-t-elle vraiment été?
C’est Jean Spielmann, président de l’AVIVO, qui lors du récent débat organisé par la Tribune de Genève m’a mis la puce à l’oreille lorsqu’il a déclaré, avec une parfaite mauvaise foi :
« …on nous a accusés d’augmenter les tarifs pour les jeunes de 18 à 25 ans: or, cette modification n’apparaît pas dans la brochure de votation éditée par le Conseil d’Etat. »
Quelle n’a été ma surprise de constater qu’il disait vrai!
Sauf que voilà: si cette mention ne figure pas dans la brochure de votation c’est parce que le texte soumis au peuple n’est pas celui déposé par les initiants, comme chacun pourra le constater en lisant celui-ci. (cliquez ici pour le texte complet de l’IN 146).
Cette incroyable cacade m’a amené à poser au Conseil d’Etat la question écrite urgente suivante:
Vote sur l’IN146 « Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois ! »,
le peuple a-t-il été trompé?
En date du 3 mars 2013, le souverain a accepté l’initiative 146 lancée par l’AVIVO.
Il s’avère que le texte soumis au peuple, et qui figure dans la brochure « votation cantonale » remis aux électeurs avec leur matériel de vote, diffère du texte déposé par les initiants sur un point essentiel : la limitation d’âge portant sur les abonnements juniors.
En effet, le texte qui figure sur le formulaire de signatures déposé par les initiants comportait la mention (6 à 18 ans) en regard des tarifs proposés pour l’ensemble des catégories juniors. Or dans le texte soumis au vote du peuple, cette mention a disparu !
Nous nous retrouvons aujourd’hui dans la situation où le peuple a accepté un texte de loi différent de celui déposé par les initiants et également différent de celui sur lequel le Grand Conseil a effectué l’ensemble de son travail préparatoire.
Pour compléter cet imbroglio, la publication de la loi dans la Feuille d’Avis Officielle était également erronée et ne comportait pas, elle non plus, cette restriction d’âge ! On peut en conclure que le souverain n’a, à aucun moment, pu prendre véritablement connaissance de la modification législative voulue par les initiants !
Cette situation nous amène à un choix impossible :
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Soit le Conseil d’Etat promulgue la loi telle qu’elle a été votée par le peuple (sans restrictions d’âge), bafouant ainsi la volonté des initiants
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Soit le Conseil d’Etat promulgue la loi originale (avec restrictions d’âge) en ne respectant pas le texte soumis au peuple.
Il est par conséquent demandé au Conseil d’Etat :
Au regard des graves irrégularités exposées ci-dessus, ne faut-il pas invalider purement et simplement la votation populaire du 3 mars 2013 sur l’IN 146 ?
TPG: Les billets de bus sont-ils trop chers ?
Débat en ville de la Tribune de Genève
(Cliquez 2 fois sur l’article pour l’agrandir)