À visage découvert

Le blog de Daniel Zaugg

L’université d’été du PLR

« Quel titre pompeux pour une mondanité de plus ! »

C’est ce que je me suis dit quand je me suis inscrit…

Et par une journée étouffante…j’ai vécu l’un des événements les plus rafraichissants de ma carrière politique !

Lorsque nous discutons entre élus, nous sommes victimes de notre implication, de notre connaissance de dossiers parfois complexes. Nous avons des débats de spécialistes qui perdent souvent de vue la réalité quotidienne. Insidieusement, la politique nous transforme en apparatchiks.

Tout le monde a une opinion bien arrêtée sur presque tout ! Bien sûr cela nous garantit des débats chauds et passionnés mais à la longue ca peut être fatiguant…

L’université d’été a réuni  environ 150 personnes dont de nombreux  membres du PLR sans fonction élective particulière, d’authentiques sympathisants.  L’animation de l’université a été confiée à nos jeunes qui on su amener des idées nouvelles, une vision rafraîchissante et qui ont insufflé leur enthousiasme dans les débats. Il y avait également des élus bien sûr, mais pour une fois, ils n’occupaient pas le devant de la scène.

Et ça c’était nouveau ! J’ai trouvé une dynamique, une passion, une ouverture  chez les participants, qui m’ont rappelé pourquoi je me suis engagé.

Notre objectif était de réfléchir à nos valeurs fondamentales, c’est-à-dire à ce qui nous définit et qui guide notre comportement. Nous avons voulu redéterminer et préciser  notre identité, pour que le PLR devienne plus qu’une simple fusion mais bien une addition, un nouveau parti.

Ca a été un bouillonnement d’idées, un échange à bâtons rompus. Il ne s’agissait pas de remettre en question des valeurs comme la liberté, la responsabilité ou la solidarité, sur lesquelles nous avons débattu, mais bien de comprendre ce qu’elles représentent concrètement pour chacun de nous et la meilleure façon de les transposer concrètement dans notre action politique.

J’ai eu, grâce à Gregory von Niederhaüsern et Murat Julian Alder qui me l’ont demandé, le plaisir et l’honneur de co-animer avec eux l’atelier chargé de réfléchir à la valeur « Responsabilité ». J’ai été impressionné par l’incroyable convivialité et la bonne humeur dans laquelle nous avons pu effectuer un travail pourtant des plus sérieux.

Un petit mot sur l’atelier « nouvelle valeur » chargé de réfléchir s’il y avait d’autres valeurs  qui méritaient qu’on les ajoute à la liste citée plus haut. Après de long débats leur conclusion a été :

La créativité

Un joli défi à relever pour nous autres élus…il va falloir qu’on assume !                   Smile

Un député marche sur les pieds du Conseil d’Etat

A Genève, certaines choses ne changent pas, d´autres changent bel et bien, et même parfois trop !

L´organisation de l´administration cantonale en départements fait la course en tête dans cette seconde catégorie.

Les lois en vigueur accordent au Conseil d’Etat toute latitude pour organiser l’administration cantonale et ses départements à sa guise.

Cette prérogative, voulue par le législateur pour permettre au Conseil d’Etat d’adapter l’administration à l’évolution des besoins de la population, n’est pas unique au canton de Genève, loin s’en faut.

Article paru dans la Tribune de Genève le 12.07.2012

Mais c’est à Genève qu’elle a été systématiquement détournée de ce but premier.

En effet, à l´aube de chaque législature, peu après son élection, le gouvernement revoit librement l´organisation des départements.

Depuis 1993, soit en 19 ans, il s´est livré à cet exercice à 5 reprises. Petit florilège : le département de justice et police était aussi celui des transports dans les années 1990, avant d´en être amputé, de devenir le département des « institutions » puis de redevenir le département de la sécurité mais aussi de… l´environnement. Le département des affaires sociales et de la santé en 1993 a perdu la santé en 2005 pour recevoir l´emploi, la santé ayant été transférée au département de… l´économie. Quant à l´aménagement et aux constructions, depuis 1993, ils ont un temps été réunis, pour être séparés, puis réunis à nouveau au sein du même département, en 2009.

Il est grand temps que cela cesse!

Ces modifications, outre le fait qu’elles embrouillent les citoyens et désorganisent régulièrement l’administration, on un coût!

Dans notre canton qui caracole déjà en tête du classement pour ce qui est de la charge fiscale , il est grand temps de limiter ces dépenses inutiles.

C’est pourquoi, avec l’appui du PLR, j’ai déposé un projet de loi (cliquez ici) visant à limiter ces réorganisations quasi aléatoires en fixant des lignes directrices claires au Conseil d’Etat.

La démocratie menacée par les concierges d´école, mais que fait la police ?

L´avocat MCG Mauro Poggia se lance dans un juste combat pour le respect de la démocratie et des droits politiques.

En effet il s´est passé quelque chose de scandaleux : dans deux communes ce sont des concierges d´école, probablement des frontaliers d´ailleurs, qui ont été chercher les urnes.

Ca fait froid dans le dos !

Imaginons un instant le scénario suivant :

  1. Si les deux bureaux de votes concernées étaient ceux de Carouge et d´Onex (les deux bureaux ou il y a eu le plus grand nombre de votes rentrés, respectivement 4´210 et 4´053)
  2. Si TOUS les électeurs de ces deux communes avaient comme un seul homme voté Stauffer à l´exclusion de tout autre candidat
  3. Si les deux affreux concierges à la solde du non moins affreux PLR avaient échangé les urnes contre d´autres, savamment préparées en faveur de Pierre Maudet mais laissant quand même quelques votes pour ses concurrents histoire de ne pas attirer l´attention…

Si tout cela était arrivé, les mathématiques seraient sans appel : les 5´535 voix qui dans ces deux communes sont allées à d´autres candidats reviendraient à M. Stauffer !

Euh…attends, mais c´est pas assez ! Il reste toujours 7’019 voix d´écart en faveur de M. Maudet…

Oui mais c´est sans compter tous les autres affreux concierges (une corporation totalement noyautée par le PLR comme chacun le sait) qui ne se sont pas fait choper !

Heureusement qu´il y a le MCG pour dénoncer les dérives mafieuses qui entachent nos élections !

ASIN : n’enterrons pas la démocratie!

Les isolationnistes de l’ASIN, sous prétexte d’empêcher une « adhésion par la bande » à l’UE, nous proposent une initiative dévastatrice pour l’économie et nos institutions

Permettez-moi de soumettre à votre sagacité une devinette; quels sont les points communs entre :

  • les ressources phytogénétiques pour l´alimentation et l´agriculture ?
  • la réduction de l´acidification, de l´eutrophisation et de l´ozone troposphérique ?
  • la répression d´actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime ?

Vous ne voyez pas ? Il en a pourtant au moins deux :

  1. Je n´ai pas la moindre connaissance sur ces sujets. Et vous ?
  2. Les trois font l´objet de traités internationaux qui auraient pu être soumis au peuple suisse si l´initiative de l´ASIN sur les accords internationaux était déjà en vigueur !

C´est là que réside tout le danger de cette initiative qui demande que soient soumis au peuple les quelques 500 accords internationaux que la Suisse signe chaque année.

  • L'initiative de l'ASIN affaiblit la SuisseQue vont faire les citoyens qui n´ont pas envie de lire le mètre cube de documentation que nous allons tous recevoir pour expliquer les tenants et aboutissants de tous ces traités?
    Voter en fonction d´une affiche, d´un mot, d´un slogan ?
    Ou s´abstenir massivement sur des sujets, qui, faut-il le rappeler, sont dans la plupart des cas largement non-contestés ?
  • Que vont faire les négociateurs suisses qui ne pourront signer le moindre traité sans que celui-ci ne soit au préalable ratifié par la double majorité du peuple et des cantons ? Quel crédit auront-ils face à nos partenaires internationaux ?
  • Que feront les entreprises suisses exportatrices lorsque l´entrée en vigueur d´accords de libre échange, garants de l´accès sans entraves aux marchés étrangers, sera retardée ?
  • Notre économie, qui gagne un franc sur deux à l´étranger et qui est aujourd´hui déjà mise sous pression à cause du franc fort devra-t-elle adopter des mesures d´austérité et réduire l´emploi ?

Avec son initiative sur les traités internationaux, l´ASIN veut s´ériger en rempart contre une adhésion par la bande à l´Union européenne. Nous sommes dans la fiction – ou l´ignorance – la plus totale. La Constitution fédérale est en effet très claire sur ce point : toute adhésion à une organisation supranationale requiert le référendum obligatoire. Une adhésion à l´Union européenne entraînerait donc automatiquement une consultation du peuple et des cantons. Nul besoin de l´ASIN pour que le peuple s´exprime.

Sur Facebook il y a des boutons « j’aime / j’aime pas » qui permettent à chacun d’exprimer son opinion sur tout et n’importe quoi.
Toutefois nos décisions démocratiques méritent un peu plus de réflexion que la participation à un réseau social.
Il serait dommage que nos concitoyens se mettent à voter avec la même indifférence, sans réellement chercher à en comprendre les enjeux, sur des traités internationaux qui sont parfois vitaux pour des pans entiers de l’économie de notre pays.

Respectons nos institutions plusieurs fois centenaires et refusons cette démocratie « Facebook » que veulent nous proposer les isolationnistes!

Stauffer : pile ou fesse ?

Vous en avez marre des élus qui se battent dans les bars ?

Votez Eric Stauffer, un candidat sérieux !

Eric Stauffer côté fesse

(photo publiée par M. Stauffer sur sa page facebook)

Lui il n´use de violence qu´à la buvette du parlement, ou alors en plénière du Grand Conseil !
(voir «Score: 2-98, avantage buvette ! » et « Le verre d´eau qui fait déborder le parlement »)

Au-delà du gag de cette photo de mauvais goût, que l´on peut imputer au sens de l´humour du candidat, il y a une réalité plus gênante :

La campagne de M. Stauffer est basée sur un mensonge éhonté!

En effet, cette campagne, entièrement basée sur la sécurité (voir article dans Le Temps), part du principe que M. Stauffer pourrait reprendre ce département de la sécurité en cas d´élection. Or il n´en est rien !

Isabel Rochat, conseillère d´état en charge du département sécurité police et environnement n´a pas l´intention de le quitter et la loi ne prévoit aucune procédure qui permettrait de la forcer à le faire. Par ailleurs on voit mal le Conseil d´Etat chambouler toute son organisation juste parce qu´il y a un nouvel élu !

Non, le département qui est en jeu, c´est celui des constructions ou éventuellement le département solidarité et emploi si le Conseil d´Etat décidait de laisser M. Longchamp garder le DCTI.

Quelles sont les propositions de M. Stauffer pour résoudre la crise du logement ?
La construction de « containers-cellules » à l´aéroport ?

Comment propose-t-il de résoudre le problème des communes qui refusent le plan directeur cantonal ?
Par la « tolérance zéro » ?

Electeurs, si vous devez voter Stauffer, faites-le, mais faites-le pour les bonnes raisons.

Ne votez pas Stauffer parce qu´il vous promet monts et merveilles dans le domaine de la sécurité, un domaine où il n´a pas l´ombre d´une chance de pouvoir les tenir…

Ne jouez pas les constructions et le logement ou l´emploi et la solidarité à pile ou face !

Rien qu’une dangereuse utopie

Dans un monde purement darwinien, les forts survivent, les faibles s’adaptent ou meurent. Dans nos sociétés occidentales, nous avons heureusement dépassé ce modèle pour adopter une approche plus humaine: les plus pauvres et les malchanceux sont protégés par un filet social qui assure leur survie jusqu’à ce qu’ils puissent retrouver une activité utile à la société. Mais, fondamentalement, nos rapports sociaux restent basés sur un principe de réciprocité: «Je te paie ou te donne un avantage en échange de ton travail.»

L’initiative pour un revenu de 2500 fr. va plus loin, les initiants le disent eux-mêmes: ils veulent «casser le dogme qui fait rimer revenu et travail»! Ils veulent que l’on puisse avoir le choix de travailler ou non. Ils tempèrent l’énormité de cette affirmation en soulignant que la majorité de la population ne changera pas son comportement et qu’il n’y aura pas d’influence directe sur l’économie puisque les entreprises pourront déduire ce revenu de base du salaire de leurs employés.

Cette vision du monde est d’une incroyable naïveté et elle participe d’une méconnaissance fondamentale de la nature humaine.

Bien entendu qu’un cadre moyen qui gagne 8000 fr. à 9000 fr. par mois ne risque pas de s’arrêter de travailler pour n’en gagner que 2500! Cependant, si ce cadre a une femme au foyer et deux enfants mineurs (qui toucheraient chacun 1250 fr. par mois), le revenu de la famille augmentera de 5000 fr. par mois. Ne sera-t-il pas tenté de diminuer son engagement, de mieux profiter de la vie en travaillant à temps partiel? Qu’en est-il de la femme mariée qui travaille à 50% pour 3200 fr. par mois pour arrondir le revenu du ménage? Ne risque-t-elle pas de renoncer à son travail si la différence de revenu que lui rapportent 80 heures par mois n’est que de 700 fr., soit 8 fr. 75 l’heure?

Quid des jeunes adultes qui entrent dans la vie active? Avec 2500 fr. en poche, ils pourront vivre bien plus longtemps aux crochets de papa-maman, c’est sûr! Comment l’économie compensera-t-elle ces pertes de productivité?

Pour ce qui est du financement, les initiants, sans présenter de calculs fiables, annoncent que la suppression de l’AVS et d’autres institutions sociales pourrait financer jusqu’au 2/3 des 2 milliards par an que coûterait la mesure. Même si leur calcul était exact, cela laisserait 700 millions par année à financer par les impôts!

Or que se passe-t-il quand on augmente les impôts des entreprises en s’attaquant parallèlement à leur productivité? Elles augmentent les prix pour continuer à fonctionner, d’où inflation et diminution du pouvoir d’achat!

Alors, à quand l’initiative pour augmenter le revenu de base à 3500 fr.?

(article publié dans la Tribune de Genève le 22.04.2012)

Fr. 2500.- de revenu garanti à vie ! Encore un truc de la loterie romande ?

Pas du tout ! Il s´agit d´une initiative.
Une initiative qui comporte même une touche libérale, et un peu MCG aussi…

Imaginez…chaque résident touche 2’500.- par mois, qu´il travaille ou non.

  • Le salaire de chacun est diminué d’autant, donc pour ceux qui travaillent, l´opération est nulle.
  • Les entreprises deviennent plus compétitives : leurs impôts augmentent pour financer la mesure mais pas de 2’500.- par travailleur, puisqu´il y a moins de nécessiteux que de gens qui parviennent à gagner leur vie. Elles économisent donc des frais.
  • Le chômage, l´AVS, l´hospice général n´ont plus lieu d´être, la bureaucratie sociale disparaît puisque les besoins minimaux sont assurés pour chacun.
  • Notre pays devient moins attractif pour les frontaliers car on diminue également leur salaire de Fr. 2’500.- : on ne va tout de même pas les payer mieux que nos résidents !

Résumons: Amélioration de la compétitivité des entreprises, simplification des procédures d´aide sociale, diminution de la bureaucratie, anti-frontaliers.

Ces arguments devraient séduire la droite, depuis son centre jusqu´aux extrêmes !

Et pourtant…
Et pourtant je n´y crois pas.

D´abord il y a mon coté cynique : le système ne fonctionne que si chacun continue comme avant, si les gens qui travaillent continuent à travailler.
Et là j´ai un petit doute : les suisses sont un peuple responsable et raisonnable, mais qu´on ne vienne pas me dire que certaines personnes ne seront pas tentées par l´oisiveté : quid de l´épouse qui travaille à mi-temps pour arrondir ses fins de mois ? Si elle gagne aux alentours de Fr. 2’500.-, continuera-t-elle à travailler pour une misère ? Et celle qui gagne moins ? Ira-t-elle travailler gratuitement ?

En outre j´ai un problème éthique : Le travail est le fondement de notre société, à la base chacun est responsable de subvenir à ses besoins.

Est-il réellement désirable de créer une classe d´assistés, de gens qui estiment que leur subsistance aux dépens d´autrui est un DROIT ?

Je pourrais encore parler des jeunes qui entrent dans la vie active, des nombreux fonctionnaires de l’aide sociale qui se retrouveront sans emploi…

Non, en fait cette initiative n´est pas libérale, elle n´est même pas vraiment de gauche et la seule question qui me vient réellement à l´esprit est celle-ci :

 Les auteurs sont ils stupides ou simplement d´une sidérante naïveté ?

Le verre d´eau qui fait déborder le parlement

Un Stauffer vociférant, gesticulant, postillonnant, au bord de l’apoplexie qui tente par tous les moyens de faire durer le débat, de faire durer le show, a demandé successivement le renvoi d’un projet de loi aux finances, à la fiscale, aux travaux et à l’aménagement.

Avait-il un quelconque espoir d’y parvenir ? Non, bien sûr ! Il savait bien, au vu des votes précédents, que ses propositions ne seraient pas acceptées.

Mais il connait aussi parfaitement la loi qui permet aux rapporteurs de s’exprimer pendant 3 minutes sur chaque demande de renvoi en commission et qui lui permet ainsi de marteler ses positions, encore et encore, ad nauseam.

Il a également une parfaite conscience que cette prise d’otage, légale j’en conviens, ne peut qu’énerver ceux qui lui ont, à 5 reprises, signifié démocratiquement et à une écrasante majorité qu’ils ne soutenaient pas sa position. Alors, quand on lui reproche des faits de son passé, il passe à la vitesse supérieure, agressant physiquement un élu qui, comme lui, a pourtant le droit de s’exprimer.

J’ai toujours dit, paraphrasant le grand Asimov, que  « La violence est le dernier refuge de l’incompétence ».

C’est quand quelqu’un est débordé, a court d’arguments qu’il a recours à cette dernière extrémité.

Mais aujourd’hui je révise mon jugement : cette violence-là était calculée pour obtenir un résultat, pour faire parler de son auteur, pour lui offrir encore une extension de la tribune médiatique dont il raffole.

Et dans quel but ?
N’importe quel  militant MCG vous le dira :

« Vous allez voir le nombre de sièges qu’on va rafler en 2013 ! ».

Alors bravo ! Bravo à cet homme qui érige la violence en stratégie de communication, à cet homme qui sait que plus Genève ira mal, plus il engrangera les voix des mécontents. Il met en scène les plus bas instincts humains, sachant très bien que chacun d’entre nous a rêvé, un jour ou l’autre, de faire taire son adversaire par la simple force.

Le fait que son agression soit lâche, peu risquée contre un homme de 60 ans, lui importe peu et elle importe peu à ses admirateurs qui ne retiendront qu’une chose : il a osé faire ce dont ils ne peuvent que rêver.

Voilà qui est Eric Stauffer : un stratège, un show man, un homme qui sait comment obtenir ce qu’il veut, un homme pour qui la fin justifie les moyens.

Les questions que j’aimerais poser à ceux qui l’admirent c’est :

Voulez-vous réellement porter un tel  homme au pouvoir ?
Etes-vous sûrs qu’il se préoccupe de vous ?

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