Le blog de Daniel Zaugg

TPG

Table ronde au Parlement des Jeunes Genevois

Je débattrai ce lundi 18 février sur l’initiative de l’AVIVO
« Stop aux hausses des TPG »

Seront présents:

  • La conseillère d’état Michelle Kunzler qui, une fois n’est pas coutume sera dans le camp du « NON » avec moi
  • Le maire de la Ville de Genève, ancien administrateur des TPG, Rémi Pagani qui,sans surprise, défendra l’initiative de son collègue Christian Grobet
  • La conseillère municipale indépendante ex-PDC Sandra Golay qui défendra l’avis de son nouveau parti, le MCG

Cette table ronde aura lieu à:

Espace de quartier Le 99, au 99 rue de Lyon, 1203 Genève

de 19h30 à 21h00 est sera suivie d’un apéro

Pour plus d’informations sur ce sujet d’importance, voir également l’excellent article du Matin de samedi dernier ainsi que mon billet du 4 février Initiative de l’AVIVO : coûteuse, anti-jeunes et anti-TPG !

Initiative de l’AVIVO : coûteuse, anti-jeunes et anti-TPG !

  • Vous êtes vieux et vous n’aimez pas les jeunes ?

  • Vous voulez bloquer durablement le développement des transports publics régionaux ?

  • Vous voulez payer plus d’impôts ?

Alors votez oui sans hésiter le 3 mars à l’initiative de l’AVIVO « Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois » !

Grâce à ce vote, vous assurerez la mise en place d’un mécanisme qui bloquera effectivement toute adaptation tarifaire. Vous réussirez aussi le tour de force d’améliorer (très légèrement) l’offre des TPG pour les seniors, tout en mettant un énorme coup de frein à son développement !

SocialismeCette initiative, qui coûtera 24 millions de recettes aux TPG, forcera le canton à augmenter la subvention actuelle des TPG de 15,4 à 39,4 millions, et ce juste pour maintenir les prestations à leur niveau actuel ! En figeant les tarifs dans une loi soumise à référendum, l’initiative obligera l’Etat à aller puiser encore plus dans les poches des contribuables s’il tient à continuer à développer l’offre de transports publics.

Cerise sur le gâteau, vous vous débarrasserez également de tous ces jeunes de 18 à 25 ans qui envahissent les transports publics, puisqu’ils représentent à eux seuls 30% des abonnements vendus.

En effet, en leur supprimant la possibilité de s’abonner à un tarif préférentiel alors qu’ils sont à l’âge clé des permis de conduire moto et voiture, un âge où la sensibilité au prix est très marquée en raison notamment de période de formation ou de conditions d’emploi difficiles, vous les pousserez à prendre de nouvelles habitudes, à se tourner vers une mobilité plus individuelle…

Les seuls réels bénéficiaires de cette initiative sont les seniors qui verront baisser de 100.- le prix de leur abonnement annuel. Pourtant ils bénéficient d’ores et déjà des conditions d’abonnement parmi les plus avantageuses de Suisse. De plus, les 25’000 bénéficiaires actuels des prestations complémentaires AVS/AI ainsi que leurs enfants peuvent aujourd’hui déjà acquérir un abonnement au prix de Fr 60.- par année.

Les « Robin des Bois » de l’AVIVO veulent améliorer le prix des transports pour leur électorat au détriment de toutes les autres catégories de la population.

Au passage ils mettent en danger le développement futur des TPG, la communauté tarifaire UNIRESO, la tarification intégrée du CEVA et ils compromettent définitivement la participation des TPG au projet national de création d’un titre de transport commun pour tous les habitants de Suisse.

Genève a besoin de transports publics efficaces, intégrés au niveau régional alors la réponse à cette initiative ne peut être que:

« NON à cette Genferei de plus ! »

Michèle Kunzler se préparerait-elle à abdiquer?

On pourrait le croire lorsqu’on lit ses déclarations dans le quotidien 20 minutes

«J’attends maintenant que ceux qui ont fait capoter la candidature de M. Vibourel fassent des propositions…» (voir l’article)

Le choix du président du conseil d’administration des TPG est une prérogative du Conseil d’Etat. Pourquoi Mme Künzler désire-t-elle que d’autres fassent son travail à sa place? En serait-elle incapable?

Voilà donc une conseillère d’état qui prévoit une nomination contraire à la loi actuelle et qui espère pouvoir faire accepter en urgence une modification législative pour lui permettre de mener son projet à bien.  Soit.

 

Mais, au delà de la sidérante maladresse dont elle a fait preuve dans la gestion de ce dossier, retenant des informations capitales sur un sujet qu’elle savait pourtant extrêmement sensible, je ne peux que me poser la question :

 Ajouterait-elle l’imprévoyance à l’incompétence?

On peut comprendre son désir de mettre en place le candidat de son choix, mais est-ce de la bonne gestion que de ne pas avoir de solution de rechange, de plan B, lorsque ce que l’on sait que ce que l’on préconise est illégal?

Entre l’introduction du nouveau réseau de trams, le scandale des distributeurs, « les études de l’EPFL » commanditées par un certain membre de leur propre conseil d’administration et concluant à l’inefficacité du réseau, les TPG sont déjà dans la tourmente.

Est-il normal que cette régie publique se voie privée de présidence du conseil d’administration pour une durée indéterminée parce que Mme Künzler a manqué de sens politique, parce qu’elle n’a pas su envisager l’échec ?

Gouverner c’est prévoir, c’est avoir une vision. Mais c’est aussi anticiper ce qui pourrait aller de travers.

Est-ce par des gestionnaires à la petite semaine que nous voulons être dirigés ?

Présidence des TPG

La nationalité du favori divise les élus

Découvrez comment  le manque de transparence de la conseillère d’état nous a mené droit dans le mur…

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