À visage découvert

Le blog de Daniel Zaugg

Logement: réponse à M. Vieillard

Alors même que Mark Muller finalise un accord sur le PAV
M. Vieillard, conseiller municipal de Saint-Julien,
dans une envolée lyrique, dont il est par ailleurs coutumier, établit une liste de ce que le Conseiller d’Etat aurait dû faire, selon lui, pour favoriser la construction de logements.

Permettez-moi d´en reprendre quelques points saillants et de les commenter ici :

« Constatant l’échec des lois cantonales genevoises pour construire suffisamment de logements, M. Muller aurait par exemple pu proposer d’appliquer pendant une période transitoire le droit vaudois, ou au moins de s’inspirer de certaines règles vaudoises. »

J´en suis baba ! Un Conseiller d’Etat n’est pas un dictateur qui change les lois comme bon lui semble.  Il est vrai qu´une telle proposition, extrêmement démocratique, aurait au moins eu l´avantage de faire rire toute la république. Je suggère d´ailleurs que les français s´en inspirent et appliquent pendant une période transitoire le droit Suisse du travail pour juguler la montée galopante du chômage dans leur pays.

« Aucune explication de blocage ou demande de moyens ou de pouvoirs spéciaux pour pouvoir apporter des solutions réelles à la pénurie de logement »

Qu´est-ce au juste qu´une «explication de blocage» ? En quoi ferait-elle avancer la construction de logements ?  Et à quels moyens et pouvoirs spéciaux pensez-vous M. Vieillard ? Devrions-nous faire appel à l’armée?

« Aucune proposition pour que les tribunaux puissent imposer aux opposants abusifs d’assumer financièrement les surcoûts de construction qu’engendrent leurs oppositions abusives. »

Celle-ci m´est plutôt sympathique. Elle soulève cependant le problème des critères pour juger de ce qui est abusif et de ce qui ne l´est pas. Le droit Suisse garantit la liberté aux individus et aux personnes morales de s´opposer à un projet. Cette liberté provoque forcément des abus, mais elle a au moins l´avantage d´assurer à toute personne le droit d´être entendue. Elle permet également, une fois les oppositions levées, d´avoir un projet solide et consensuel.

Il n´en est pas moins vrai que la « recourite » est devenu l´un des sports favoris des Genevois et que des solutions doivent être trouvées. Cependant je puis vous assurer, M. Vieillard, que les partis de l´Entente et les milieux professionnels concernés ne vous ont pas attendu pour se préoccuper de ce problème qui n´a malheureusement pas de solution simple.

« Aucune proposition de réquisitionnement »

Nous ne sommes pas en France M. Vieillard ! Le réquisitionnement, synonyme d´expropriation n´est pas dans nos habitudes. Je conçois que cela puisse paraître surprenant vu de chez vous, mais en Suisse le respect de la propriété est une valeur fondamentale.

Alors quand vous nous dites que nos lois sont complexes et trop contraignantes, quand vous nous dites que la foultitude de règlements et procédures liées à l´acte de construire rendent de celui-ci peu intéressant pour les investisseurs, quand vous nous dites que le fonctionnement bureaucratique du DCTI est susceptible d´amélioration, je ne peux, en tant qu´entrepreneur dans le domaine de la construction, qu´être à 200 % d´accord avec vous.

En revanche, quand je vous entends formuler des propositions simplistes, digne d´une discussion de fin de soirée trop arrosée, je dis non merci ! Pour ça nous avons déjà le MCG !

Alors, au lieu de nous abreuver de vos YAKA et autres FOKILS par blogs interposés, cessez de chercher à tout prix un bouc émissaire et laissez donc M. Muller nous prouver ce dont il est capable, maintenant que nous avons finalement réussi à réunir les départements de l´aménagement et des constructions sous sa houlette.

L’allègement des procédures liées à l’acte de construire et une collaboration active avec les communes, voilà les vrais défis auxquels il faut s’attaquer et, n’en déplaise à certains, ce n’est pas en 45 jours qu’on règlera le problème.

Pourquoi ne pas, de votre côté, commencer par agir là où vous avez de l´influence, c’est-à-dire chez vous, en favorisant la construction de parkings d´échange sur territoire français. Cela permettrait de désengorger les routes genevoises, et d´améliorer la qualité de vie de toutes les personnes qui y vivent et y travaillent, y compris les français.

Vous excuserez cet accès de mauvaise humeur, mais il est fatiguant de s´entendre faire la leçon par des personnes extérieures qui ont leur propre agenda politique lié aux élections régionales du 22 mars et qui n´ont manifestement qu´une compréhension limitée de notre système de démocratie directe et de ses lourdeurs.

Recherche directeur opérationnel qualifié…

Imaginons un instant la situation suivante: administrateur d´une grosse entreprise, vous recherchez un nouveau directeur opérationnel pour remplacer un collaborateur sur le départ.

Le poste à repourvoir demande des qualités managériales importantes.

Les candidats devront être à même de:

  • Gérer tous les aspects financiers du service et respecter ses budgets
  • Gérer les ressources humaines d´un service de plusieurs centaines de personnes
  • Faire avancer parallèlement de nombreux dossiers complexes
  • Avoir des idées et être capables de les mettre en application

Comme on le voit le poste nécessite une solide expérience.

Se présente une première candidate, Madame K., dont le CV est le suivant:

  • Etudes en théologie
  • Plusieurs petits boulots

Loisirs : aime la cueillette de champignons

Lorsque vous l´interrogez sur ses idées, elle vous explique qu´elle a bien analysé les problèmes de votre société et qu´elle a tout compris:

Votre entreprise est bien trop grande et il est urgent d´en limiter la croissance…

Vous vous faites rapidement une opinion et vous préparez au prochain entretien.

***

A ce moment là éclatent des cris dans l´antichambre de votre bureau et vous allez voir ce qui se passe:

Le candidat suivant est en train de faire un esclandre car votre secrétaire a servi un rafraichissement à votre plus important client et a oublié de lui en proposer un…vous calmez le jeu et faites entrer Monsieur S.

Il entre dans votre bureau et s´installe dans votre fauteuil, vous laissant la chaise pour les invités et vous constatez avec une certaine crainte qu´il se balade armé. Après vous avoir expliqué qu´il ne sort jamais sans son flingue vu qu´il est menacé par des groupes mafieux étrangers, il vous explique son parcours:

  • A été administrateur dans 3 sociétés qui ont toutes fait faillite
  • A été victime d´une malencontreuse erreur judiciaire qui lui a valu, à tort, la détention préventive
  • A encore quelques dettes impayées

Loisirs : Aime faire parler de lui dans les médias et rouler en moto (il s´est fait retirer le permis de conduire mais cela n´a pas grande importance, il a, paraît-il, un très bon avocat)

Selon lui la solution aux problèmes de votre entreprises est évidente et il vous propose de tout  réorganiser en 45 jours :

Le problème de base est selon lui le mobbing de vos employés par leurs chefs frontaliers, il suffit donc de les licencier pour remettre de l´ordre.

***

Après avoir éconduit le malotru, qui vous menace illico de vous trainer en justice si vous ne l´engagez pas, vous accueillez la candidate suivante, Madame P., qui vous adresse un grand sourire et vous présente son CV:

  • formation d´hygiéniste dentaire
  • licence en sciences politiques
  • directrice du service social de la ville

Plus étoffé que les deux premiers, vous dites-vous, elle doit même savoir ce qu´est une fiche de paye…

Et oui elle sait ! Et elle aborde immédiatement le vif du sujet: vos employés sont démotivés parce que trop mal payés! Elle propose d´introduire des mesures de soutien aux moins favorisés en  réduisant le salaire des cadres et en le redistribuant aux travailleurs.

Vous lui expliquez qu´il est très difficile de réduire les salaires.

« Pas de problème ! Il suffit dans ce cas de simplement augmenter les bas salaires. » « Et pour le financement ? » lui demandez-vous. « Yaka augmenter les prix facturés aux clients! » « Et si on les perd? » « Ce n´est pas si grave, on réduira la taille de la société. »

D´ailleurs elle est assez copine avec la première candidate et vous propose de les engager les deux car la parité n´est pas bien respectée dans votre conseil d´état…pardon, dans votre conseil d´administration.

***

Quel candidat choisiriez-vous ?

Elections au Conseil d’Etat…et s’il fallait un contrepoids?

Je tiens en premier lieu à remercier publiquement toutes celles et tous ceux qui ont apportés leur soutien à ma candidature au Grand Conseil.

Je ne suis malheureusement pas élu … …pour l’instant. En effet en tant que second viennent-ensuite sur la liste libérale, si Isabel et Mark sont élus au Conseil d’Etat, je pourrai continuer à défendre les intérêts des PME au parlement.   Aussi, me voyez-vous motivé à plus d’un titre pour vous parler de l’importance capitale de ce vote pour le Conseil d’Etat :

  1. La continuité de mon action dépend de l´élection des deux candidats libéraux J
  2. Les grands gagnants de cette élection,  le MCG et les Verts ont un point commun : ils sont anti-développement. Le MCG, par simple opportunisme électoral, n´hésite pas à s´opposer aux grands projets comme le CEVA ou à la main d´oeuvre frontalière sans laquelle Genève ne serait pas ce qu´elle est. Les Verts par leur opposition systématique à tout déclassement et au libre choix du moyen de transport.
  3. Une seconde législature avec une majorité de gauche ou une entrée des populistes (MCG et UDC) au gouvernement serait une catastrophe dont l´économie genevoise mettrait des années à se relever

Alors votez, et surtout FAITES VOTER la liste de l´Entente au Conseil d´Etat (Mark Muller, Isabel Rochat, François Longchamp, Pierre-François Unger).

Parlez autour de vous de l´importance de ce vote pour créer un contrepoids aux élections catastrophiques du Grand-Conseil.

Et surtout, quelles que soient vos affinités personnelles, ne biffez personne sur cette liste, nous aurons besoin de tous nos candidats pour pouvoir mener à bien une politique de développement raisonnable et durable qui prenne également en compte les besoins des entreprises.

Permettez-moi de vous emmener pour un petit tour d´horizon des candidats de l´entente et de leurs adversaires :

Mark Muller

Ses adversaires lui reprochent de ne pas construire assez : c´est faux !

Pendant sa législature le nombre d´autorisation de construire délivrées a augmenté de manière spectaculaire :

Il est inutile d´expliquer que, vu de la lenteur des procédures administratives genevoises, il y ait besoin de plus de 4 ans pour que cette action porte ses fruits.

Il s´emploie actuellement à l´accélération, l´allègement et l´optimisation de ces mêmes procédures administratives, une tâche titanesque au sein d´un département sclérosé par des nombreuses années de règne « Grobétien », un département dans lequel certains fonctionnaires n´ont toujours pas compris qu´ils étaient au service des citoyens et non l´inverse.

Un autre de ses défis est le raccourcissement des délais de paiement, un point essentiel pour nos entreprises. Une commission réunissant des fonctionnaires et des représentants des associations professionnelles dont votre serviteur a été mise sur pied et des solutions sont en cours de mise en place.

Mark est également l´architecte de l´accord sur le logement qui a permis de faire sauter la fameuse règle des 2/3 des logements sociaux qui constituait un incroyable frein à l´investissement dans l´acte de construire.

En cas d´élection de ces deux candidats, l´aménagement retournera au sein de son département, mettant ainsi fin aux blocages systématiques que M. Cramer a imposé au développement du canton ces dernières années.

Isabel Rochat

Cette femme de tête dispose de tous les atouts pour récupérer le second siège qui revient traditionnellement aux libéraux: un sens de la négociation, du contact et du compromis hors du commun, qualités doublées d´une solide expérience de l´exécutif après avoir été trois fois Maire de Thônex, une ville de 14’000 habitants.

Lors des contacts que j´ai eus avec elle, j´ai toujours été impressionné par son intelligence vive et incisive ainsi que par son sens politique qui lui permettent d´aller au coeur des problèmes.

Elle mérite votre confiance.

François Longchamp et Pierre-François Unger

Sans détailler leurs bilans honorables, je vous dirai simplement que ce sont des valeurs sûres qui méritent votre soutien pour retrouver une majorité de la droite traditionnelle au gouvernement, seul contrepoids possible à la montée des populistes et des anti-frontaliers.

Qui sont leurs adversaires ?

Eric Stauffer

Le trublion. Diaboliquement habile pour jouer sur toutes les peurs du citoyen. Un populiste sans scrupules, malheureusement doté d´un charisme indéniable, qui n´hésite pas à accuser toute la classe politique de corruption pour arriver à ses fins : à l´entendre il serait le seul à défendre les intérêts des genevois contre les magouilles de tous les autres.

Quel est son parcours, son bilan ? Deux succès à son actif en quatre ans, l´affaire des déchets napolitains et le salaire du président des SIG. A force de dénoncer des centaines de « scandales » il a fini par mettre le doigt sur deux points qui méritaient une certaine attention… En dehors de cela, qu´a-t-il fait ?

Sa première campagne portait sur les amendes de stationnement, y a-t-il eu une quelconque amélioration ?

Quelques faits :

M. Stauffer

  • a quitté l´île Maurice après un scandale financier,
  • a été administrateur de 3 sociétés qui ont fait faillite et a fait un passage en détention préventive pour son implication dans la société Investraders SA, mise en faillite pour son activité illégale
  • a soi-disant été un espion pour la confédération, le dit haut et fort mais ne donne pas de détails et finit par se réfugier derrière le secret-défense
  • se balade armé au parlement parce qu´il est soi-disant menacé par la pègre Marseillaise
  • conduit un scooter alors qu´il est sous le coup d´un retrait de permis
  • a été accusé d´avoir frappé un spectateur du Grand Conseil et n´a pas été inquiété faute de preuves

Même si aucune de ces affaires n´a débouché sur une condamnation, vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup ? Al Capone en son temps n´a pu être condamné que pour fraude fiscale, car on n´a jamais pu prouver qu´il dirigeait la pègre de Chicago…

Le peuple genevois estime manifestement qu´un tel « dénonciateur » a sa place au parlement, soit, mais au gouvernement ? Là, il ne s´agit plus seulement de dénoncer publiquement, d´accuser sans preuves et de passer à la télévision, il faut agir avec efficacité et finesse si l´on veut obtenir des résultats…

Mauro Poggia

Un dangereux opportuniste apparu à la dernière minute sur la liste du MCG après que le PDC lui ait refusé l´accès à la députation. Un avocat anti-CEVA qui n´hésite pas à prononcer des énormités telles que : « Puisque l´argumentaire du faux est toujours plus complexe que sa réfutation …» alors que c´est évidemment l´inverse : en politique, c´est le menteur qui a la tâche facile, puisqu´il nous dit ce que nous voulons entendre…

Un inconnu en politique, sans la moindre expérience, qui brigue un siège au Conseil d´Etat par pure ambition personnelle, ce n´est pas ce dont nous avons besoin. Sa place, par décision populaire, est au parlement où il pourra déclencher un combat des chefs au sein du MCG qui servira les partis plus raisonnables.

Yves Nidegger

Un candidat relativement sérieux qui, malheureusement pour lui, ne fait partie d´aucune alliance et n´a donc aucune chance d´obtenir le quorum d´un tiers des votants nécessaire pour passer au Conseil d´Etat.

Son pouvoir de nuisance, en dispersant les voix de droite, est en revanche important. Ne le laissons pas devenir le « Grobet de la droite », l´homme qui coulerait la liste de l´entente en drainant des voix qui manqueraient à d´autres candidats.

Michèle Künzler

Elle n´a qu´un seul combat : moins de voitures en ville ! C´est un peu maigre comme programme…

  • Si vous voulez 200 rues piétonnes en ville…
  • La fermeture d´une voie sur le pont du Mont-Blanc…
  • Un arrêt complet du développement urbain…

…alors il faut voter Künzler !

Je n´ajouterai qu´une chose sur cette candidate :

Vous avez aimé la mobilité selon Cramer ? Vous allez a-do-rer Künzler !

Véronique Pürro

Lors d´une récente interview elle déclarait : « Je compte poursuivre l´action de M. Moutinot… », sacré programme quand on parle du seul Conseiller d´Etat qui a brillé par sa totale inaction ! Contestée au sein de son propre parti et mal élue au Grand Conseil, certains socialistes se demandent carrément s´il ne serait pas plus profitable de laisser en lice le seul Charles Beer…réponse ce soir, après l´assemblée du parti socialiste.

Elle représente ce qu’il faut à tout prix éviter :

  • Les socialistes soutiennent sans faille la LDTR
  • Ils sont partisans d´un Etat fort, donc lourd, qui intervient à tous les niveaux de la vie économique
  • Ils sont opposés à tout allègement fiscal
  • etc…

Je vous épargnerai mes commentaires sur MM Hiler et Beer, qui de toute façon devraient être reconduits dans leur fonction par l´Alternative et qui, bien que n´étant pas de mon bord, font à mon avis un travail correct au sein de leur départements respectifs.

Alors pour moi le choix est clair ! Même si je n´y voyais aucun intérêt personnel, je vous dirais la même chose :

Voter ? Oui mais pour qui ? Je ne les connais pas moi…

Cette phrase là, quel candidat ne l´a pas entendue au moins une fois au cours de la campagne ? J´avoue qu´avant d´être candidat, je l´ai moi-même prononcée.

 

Maintenant, évidemment, tout a changé: je suis député, candidat à ma propre réélection, je les connais (presque) tous  et j´ai une réponse toute faite, quoique peut-être un peu biaisée, à cette question.

Mais pour le citoyen normal, qui ne voit de la politique que ce que les médias veulent bien en montrer et qui préfère se regarder un bon policier à la télé au lieu de suivre avec assiduité nos passionnants débats sur Léman bleu ? Pour celui-là, les élections sont un véritable casse-tête. L´habituel taux de participation d´environ 40% le démontre.

Bien sûr, quelques célébrités sortent du lot, en bien ou en mal d´ailleurs. Chacun, au détour d´un article de journal ou d´une interview aura vu ou entendu Olivier Jornot s´exprimer sur la justice et la sécurité, Elisabeth Chatelain ou Gabriel Barillier nous chanter les mérites du CEVA ou encore l´incontournable Eric Stauffer expliquant pourquoi il doit se rendre armé en commission.

Mais en dehors de ceux-ci et de quelques autres tout aussi visibles, quels choix reste-t-il à notre amateur de séries policières ?

S´il se reconnaît dans les idées d´un parti, il peut voter compact et c´est là un choix hautement respectable que font beaucoup de citoyens.

Cependant, si l´on veut voter malin, composer un parlement idéal dont les orientations correspondent le mieux à nos idées il existe un outil passionnant qui mérite que l´on s´y arrête: smartvote. En s´inscrivant sur ce site gratuit (http://www.smartvote.ch) on se retrouve confronté à un questionnaire abordant les principaux enjeux politiques du moment. Si l´on prend la peine de le remplir on dispose alors d´un profil politique sous forme graphique qui résume nos orientations.

Mais l´outil ne s´arrête pas là : il propose ensuite à l´utilisateur la liste des candidats et des partis les plus proches de ses idées, donc logiquement, ceux qui sont le plus susceptible de prendre les décisions qui iront dans son sens. Il permet également des analyses poussées, pour ceux qui le désirent.

Bien entendu smartvote a ses limites, il ne prend par exemple pas en compte la force de conviction des candidats, leur capacité à faire passer leurs idées ou au encore leur habileté à trouver des consensus.

Il néglige aussi totalement le fait que certains partis ont donné des recommandations de (smart)vote à leur candidats ce qu´il est aisé de constater lorsque l´on clique sur l´onglet « analyse » qui positionne les candidats sur deux grands axes et que l´on voit des dizaines de points s´entasser les uns sur les autres. Aux électeurs de savoir s´ils veulent voter pour ces candidats « alignés couverts ».

Enfin, d´autres partis, la liste des Aînés et le MCG pour ne pas les nommer, ont carrément refusé de se prêter au jeu. Mais ce fait est révélateur en soi : ces partis extrêmes qui se disent ni de gauche ni de droite craignent de dévoiler leurs vraies orientations, qui, soit dit en passant, ne sont un secret pour personne.

C´est pourquoi ce site  ne doit rester qu´une aide à la décision, mais c´est à mon avis un outil qui mérite d´être utilisé. Pour ma part je souscris à cette démarche citoyenne et vous invite à remplir votre smartvote.

Voici le mien :

A titre de comparaison ma correspondance avec les différents partis:

Fermeture d´une voie de circulation sur le pont du Mont-Blanc : un projet inadmissible !

La Direction générale de la mobilité envisage tout à fait sérieusement de fermer une voie de circulation sur le pont du Mont-Blanc pour la réserver aux taxis et aux bus et ce dès le mois d´octobre.

En effet  selon les experts de l´administration, cet ouvrage recèle encore des réserves de capacité… on croit rêver !

Il doit s´agir des mêmes « experts » qui s´étonnaient, au creux de l´été, que la fermeture de deux voies à la rue des Deux-Ponts aie provoqué des ralentissements jusqu´au P+R de l´Etoile…

Les tenants du « tout aux transports public » ont de leur côté affuté leur discours :

« A partir du moment où la création d´une voie de bus sur le pont du Mont-Blanc permet le passage de plus de personnes, nous considérons que cette solution est nécessaire ».

L´argumentation est percutante car techniquement exacte:

  • Si l´on fait passer plus de bus sur le pont (donc que les TPG achètent des véhicules supplémentaires)…
  • Si ces bus sont utilisés…
  • …alors effectivement on aura fait passer plus de monde

Là où le raisonnement pèche, c´est que ce n´est pas parce qu´on met à disposition une capacité que celle-ci correspond à la demande des usagers. Si l´on pousse ce raisonnement à l´extrême, la meilleure solution pour résoudre le problème de la mobilité trans-lacustre serait de réserver l´intégralité du pont à l´usage exclusif des piétons : en effet c´est ainsi qu´il « permettrait le passage d´un maximum de personnes » un piéton prenant bien moins de place qu´une voiture ou qu´un bus.

Allons ! Soyons réalistes ! Il suffit aux heures de pointe, de voir les bouchons remonter jusqu´à Grange-Canal sur la rive gauche et jusqu´à l´OMC sur la rive droite pour comprendre que si l´on diminue encore la capacité de cette artère vitale, c´est l´infarctus assuré !

Non !  Le plan, machiavélique, de la Direction générale de la mobilité, un département actuellement aux mains des verts, est clair : il s´agit de dégoûter les automobilistes d´utiliser leur voiture et de les pousser au report modal sur les transports publics.

En ce faisant elle trahit sa mission, en effet, les Genevois ont voté un article constitutionnel (160A et 160B) leur garantissant le libre choix individuel du mode de transport. Ce principe constitutionnel définit également la tâche de l´état : son rôle n´est pas de choisir pour les usagers mais de répondre à leur demande.

Pour défendre le droit des Genevois de choisir leur mode de déplacement, pour défendre le transport professionnel, pour que les bouchons ne s´étendent pas du Vengeron à Moillesullaz il faut à tout prix empêcher toute diminution de la capacité du pont du Mont-Blanc, la dernière artère permettant de changer de rive avant le pont Butin.

La seule vraie solution pour désengorger l´hyper-centre reste la réalisation rapide d´une traversée du lac pour boucler le contournement de Genève. Selon les projections de l´étude présentée mardi passé aux députés, celle-ci drainerait jusqu´à 30´000 véhicules par jour qui aujourd´hui n´ont d´autre solutions que de passer par le centre.

A ce moment là, et à ce moment là seulement, quand le pont du Mont-Blanc ne sera utilisé que pour le trafic local, il sera possible d´envisager d´en réduire la capacité…

Des guérilleros dans nos rues ? Mais que fait la police ?

Depuis le début de l´été, les libéraux interpellent les Genevois sur les problèmes de société d´une manière imaginative et non-conventionnelle lors de leurs opérations de guérilla marketing.

Ce 24 septembre au soir, nous sommes quelques  « guérilleros » armés d´un sourire, de briques de jus de pommes  et  de cénovis à aborder  les automobilistes coincés dans les bouchons à l´intersection de la route des Jeunes et du boulevard des Acacias. Tout en  leur offrant un rafraîchissement, nous expliquons les propositions libérales pour résoudre les problèmes de circulation à Genève.

Cette opération bon enfant, qui rencontre un franc succès auprès des automobilistes, dérange manifestement  la maréchaussée qui  intervient pour disperser ce rassemblement qui menace dangereusement l´ordre public. S´ensuit un contrôle d´identité, effectué il est vrai, avec une correction irréprochable et une injonction nous interdisant de continuer notre action.

S´il existe une base légale pour interdire ce genre d´opération, elle doit être aussi ténue que la glace qui recouvre les flaques lors des premiers frimas de l´hiver, en tout cas les deux représentants de la force publique, questionnés sur le sujet, ne nous l´ont pas dévoilée.

S´agit-il de la loi interdisant la mendicité ? Je ne pense pas puisque nous ne demandons rien à personne, d´ailleurs cette loi-là n´est pas appliquée de toute manière…

La loi sur la circulation routière? Ca peut se discuter, mais comme les voitures sont arrêtées …

D´aucuns parmi nous vont jusqu´à se demander si cette manoeuvre d´intimidation n´aurait pas été orchestrée par un Citoyen Genevois en Mouvement, proche des milieux de police, récidiviste du retrait de permis et qui se balade ces temps-ci au volant d´un tracteur.

Pour ma part je ne puis croire à un tel machiavélisme, je penche donc pour un simple excès de zèle.

Chèque2009énergie : quelles suites ?

Le Chèque2009énergie, victime de son succès, est épuisé.

Plus de 1´000 dossiers sont en attente d´une réponse.

Pour en avoir le coeur net, j´ai déposé ce jour une interpellation urgente au Grand Conseil:

Le Chèque2009énergie a été lancé en mars dernier, s´inscrivant dans la concrétisation genevoise des soutiens extraordinaires de la Confédération et du canton à l´assainissement énergétique des bâtiments pour 2009.

Initialement, la crainte était que cet instrument soit « sous-utilisé », notamment en raison de sa limitation dans le temps, des contraintes d´accès et d´utilisation, de la frilosité des genevois pour de tels programmes et des lourdeurs administratives dont souffre de façon endémique la construction à Genève. Le risque était essentiellement que notre canton, à l´instar d´autres programmes antérieurs, soit le mauvais élève, ce qui incite la Confédération à se montrer moins généreuse avec lui dans ce cadre pour les années suivantes.

Or, contre toute attente, le succès a été immédiat, à tel point que l´intégralité des crédits à disposition a été engagée en quelques semaines.

Les entreprises et les mandataires, les régies, etc. ont très bien joué le jeu et ont une part importante dans ce résultat remarquable, dont la première conséquence est une accélération des assainissements dont il faut se féliciter.

Si certains maîtres d´ouvrage ont bénéficié d´un effet d´aubaine en demandant des subventions pour des travaux de toute façon déjà décidés, voire engagés, nombre d´entre eux ne se sont lancés que grâce à l´effet incitatif indéniable de telles subventions.

La situation aujourd´hui est donc problématique à plus d´un titre :

  • Certains propriétaires ne bénéficiant plus de cet effet incitatif sont « freinés » dans leur élan ;
  • D´autres ont commandé des travaux théoriquement éligibles au titre du Chèque mais présentement suspendus à la disponibilité financière ;
  • Plusieurs entreprises ont vu des commandes être stoppées par des maîtres d´ouvrage à qui l´épuisement des moyens à disposition a été signifié ;
  • Les maîtres d´ouvrage les plus malchanceux ont fait leurs travaux pensant bénéficier de subventions et se retrouvent maintenant à devoir financer des travaux pour lesquels ils n´avaient pas assez de moyens sans lesdites subventions.

L´effet anticyclique voulu se transforme ainsi en effet « procyclique » induit.

Face à de telles situations, le ScanE répond invariablement que d´autres mécanismes de financement existent (sans préciser qu´ils ont une portée moindre et surtout des conditions d´octroi plus restrictives) et précise par ailleurs qu´une continuité sera assurée pour que « les requêtes recevables parvenues après épuisement de l´enveloppe financière du chèque2009énergie puissent bénéficier ultérieurement d´un soutien déterminé sur la base des ressources budgétaires cantonales et du nouveau programme fédéral d´assainissement des bâtiment qui ne seront connus qu´en 2010´´

Dès lors, cela signifie-t-il que des travaux éligibles, engagés et terminés en 2009, qui n´ont pas reçu de subvention en raison de l´épuisement des fonds à disposition, peuvent espérer (voire plus) un subventionnement « rétroactif » ou au contraire qu´ils doivent être stoppés dans l´attente de décisions pour 2010 ?

En fonction de cette réponse, quelle communication l´Etat entend-il mettre sur pied et quels moyens envisage-t-il de développer et mettre à disposition pour maintenir et renforcer l´élan en faveur de l´assainissement des bâtiments qui tend déjà à s´essouffler, faute de mesures incitatives ?

Mon comité de soutien

Les élus, entrepreneurs, artisans, patrons de PME et acteurs de l´économie genevoise suivants partagent avec moi la vision d´une Genève prospère et tournée vers l´avenir.

Christian LÜSCHER, Conseiller national Florian BARRO, Architecte, Vice-président parti libéral, Florian Barro Architecte Olivier COTS, Entrepreneur, Vice-Président FMB, Constantin SA Gabriel BARILLIER, Secrétaire Général, Fédération des Métiers du Bâtiment Willy ZAUGG, Administrateur, président d´honneur FMB, Rhône-Electra SA Jean-Pierre GARDIOL, Entrepreneur, président d´honneur FMB, Eugène Baud Alain MEYLAN, Secrétaire patronal, député, FER Ivan SLATKINE, Editeur, député, Editions Slatkine Sylvie FORESTIER, Secrétaire patronale, Métallurgie du Bâtiment Genevois Nathalie HARDYN, Directrice adjointe, CCIG Jean-Rémy ROULET, Directeur, Caisse de compensation du bâtiment Pierre CHALUT, Entrepreneur, président AMFIS, Martin Sanitaires SA Michel  BURTIN, Entrepreneur, Alex Burtin Michel Burtin Succr. Philippe MASSONNET, Administrateur, président AIEG, Savoy SA Alexandre BAEZA, Administrateur, Coelec SA Jean-Pierre COTS, Administrateur, Constantin SA Pierre-Alain BADEL, Administrateur, Badel SA Jean-Philippe LADISA, Associé, Fiduciaire Wuarin et Chatton Michel MAFFIOLO, Directeur, Maffiolo SA Olivier MURNER, Entrepreneur, Olivier Murner SA Jean-Luc RAPO, Entrepreneur, Metalu SA Véronique VOLKART, CEO, Onys SA Pierre PECORARO, Entrepreneur, Elecom électricité SA Jean-Marc GUSCETTI, Entrepreneur, JMG Formations et Conseil Philippe BOYMOND, Entrepreneur, Boymond Electricité Sàrl Michel PUCHAT, Chef d´entreprise, Entreprise Michel Puchat Paul EUGSTER, Administrateur, Services Plus Energies Gilles LAYDEVANT, Directeur, Laydevant SA Philip NORMAND, Directeur, Stormatic SA Gilles CLAVIEN, Administrateur, CG électricité Marino CANGIANO, Directeur, Kreutzer SA Yann KAESER, Administrateur, Salvisberg SA Marcel THEILKAES, Directeur, Electro-Matériel SA Olivier EMCH, Directeur, Executive Travel SA Dominique CERUTTI, Administrateur, Cerutti & Cie SA Claude LAMORGESE, Administrateur, Salvisberg SA Olivier PEREZ KENNEDY, CEO, Enigma Michel MULLER, Administrateur de sociétés

Je tiens à les remercier de leur engagement au quotidien, au sein de leurs entreprises et dans leur mandats électifs et associatifs pour que ce rêve devienne une réalité

Délais de paiement dans la construction: la catastrophe!

Malgré une volonté politique marquée de stimuler l´économie au travers d´investissements massifs, l´Etat peine encore et toujours à payer dans des délais acceptables.

Les entreprises payent leurs employés chaque fin de mois et la plupart de leurs fournisseurs sont payés à 30 jours. Les contrats de l´Etat, quant à eux, mentionnent  systématiquement un délai de paiement de 60 jours.

Voilà pour la théorie, malheureusement la réalité est encore plus inquiétante: sur certains chantiers, les délais de paiement s´étirent à 120 jours et parfois jusqu´à 6 à 8 mois!

A l´heure où la construction voit se profiler les effets de la crise, à l´heure ou les commandes ne rentrent plus et ou de nombreuses sociétés se résignent à envisager le chômage technique voire des licenciements, une telles manière de procéder est proprement hallucinante:

Ce n´est pas aux entreprises de faire la banque pour l´Etat!

La situation est à ce point alarmante qu´à l´initiative de la Fédération des Métiers du bâtiment (FMB), un groupe de travail réunissant des entrepreneurs et des hauts fonctionnaires a été mis sur pied en début d´année pour essayer d´y remédier.

Les réponses fournies font apparaître que les services de l´Etat sont capables de payer les factures à 22 jours ouvrables après leur arrivée. Ce n´est pas brillant puisqu´en jours calendaires on dépasse déjà les 30 jours, mais on est quand même loin des 60 jours stipulés dans les contrats. Selon les fonctionnaires concernés, la responsabilité des retards serait essentiellement portée par les mandataires externes, (architectes et ingénieurs) qui pilotent les travaux et qui tarderaient à vérifier et à transmettre les factures.

C´est probalement une partie de l´explication, il est vrai que certains mandataires, soumis à la pression, n´accordent peut-être pas la priorité qu´ils devraient au traitement des factures. Quoi qu´il en soit, cela n´excuse rien : les mandataires sont également à juste titre appelés « Représentants du Maître de l´Ouvrage » et c´est la responsabilité de l´Etat de rappeler ses représentants à l´ordre.

Essayez, juste pour voir, d´expliquer à l´administration cantonale des finances que vous n´avez pas payé vos impôts dans les délais parce que votre fiduciaire (votre mandataire) a fait traîner les choses…

Pourtant la solution est simple : les mandataires sont tous sous contrat avec l´Etat et rien n´empêche celui-ci de stipuler une clause portant sur le délai de traitement des factures par le mandataire.

Qu´a fait l´administration depuis le mois de février ?

Hormis quelques réunions du groupe de travail susmentionné et le lancement d´une consultation avec les organisations représentant les mandataires, les résultats concrets se font toujours attendre.

  • Les délais contractuels sont toujours de 60 jours
  • Ils sont encore trop souvent dépassés
  • Aucun courrier n´a, à ma connaissance, été envoyé aux mandataires pour souligner la volonté de l´état de changer cette situation

Le conseiller d´Etat Hiler parle de « crise des liquidités », ne serait-il pas sage que l´Etat n´y contribue pas?

L´inertie de notre administration est-elle telle que même pour une décision simple, unilatérale, que l´Etat pourrait prendre sans tarder, il faille tergiverser et consulter à n´en plus finir?

Moins de paroles…des actes!

Pour ou contre le CEVA, telle est la question…

Le référendum est déposé, les signatures réunies, la discussion démocratique aura donc lieu et c’est très bien! Il est grand temps de consulter nos concitoyens dans ce débat controversé.

Ce qui est primordial en revanche, c’est d´en comprendre les enjeux.

Dans leur dernier communiqué de presse les référendaires affirment vouloir «…montrer qu´une meilleure mobilité à moindre coût est possible…», dans le même paragraphe ils affirment que «…le temps des dissimulations et des déclarations fallacieuses est terminé.»

Cette dernière déclaration s´inscrit dans la droite ligne de la rhétorique populiste habituelle du MCG, moteur de ce référendum, qui clame à longueur d´année son éternelle théorie du complot : « On nous ment ! On nous mène en bateau ! Seul le MCG se préoccupe des citoyens ». Cela ne tirerait pas à conséquence, on serait presque habitués à ces gesticulations, sauf que dans ce cas, elle sont couplées à une tentative parfaitement insidieuse de fausser le débat.

Le choix auquel les Genevois sont confrontés n´est pas entre le CEVA et un tracé alternatif par Bardonnex comme tentent de le faire croire les référendaires. La vraie question qui est posée au travers de ce référendum c´est :

Voulons-nous réaliser…ou non, dans un horizon de temps acceptable le RER Franco-Valdo-Genevois?

Ne nous y trompons pas, c’est bien de cela qu’il s’agit. D’un côté il y a un projet mûr, prêt à être réalisé, certes contesté, voire contestable sur certains points de détail, mais sur le point de démarrer et dont la part fédérale du financement est assurée.

Un projet qui répond à un besoin, non seulement Genevois mais régional, un projet qui constitue une pièce maîtresse du fameux projet d’Agglomération Franco-Valdo-Genevoise et du PAV (Praille-Acacias-Vernets), un projet structurant qui contribuera à désengorger le centre-ville en diminuant le trafic automobile.

De l’autre côté un tracé alternatif, jugé contraire au droit fédéral par le Tribunal Administratif Fédéral, n’ayant fait l’objet d’aucune étude sérieuse, d’aucune mise à l’enquête publique, un non-projet en quelque sorte.

Que le débat aie donc lieu, que les genevois décident sur la manière de résoudre les épineux problèmes de la mobilité ne me dérange pas, au contraire je m’en réjouis, l’essentiel est de clairement poser les alternatives sur la table.

Je pense pour ma part, qu’outre les avantages indéniables qu’il apporte à la mobilité régionale, le CEVA fait partie de ces projets, comme en son temps l’autoroute de contournement, qui portent en eux une vision pour l’avenir (voir la vidéo de mon intervention au Grand conseil sur le sujet). Par ailleurs, en cette période de crise, on ne peut pas négliger le rôle anticyclique qu’un tel projet va jouer pour l’économie locale.

Le CEVA dans un sens ou dans l’autre, il faut que ce soit AVEC!

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