Le blog de Daniel Zaugg

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ASIN : n’enterrons pas la démocratie!

Les isolationnistes de l’ASIN, sous prétexte d’empêcher une « adhésion par la bande » à l’UE, nous proposent une initiative dévastatrice pour l’économie et nos institutions

Permettez-moi de soumettre à votre sagacité une devinette; quels sont les points communs entre :

  • les ressources phytogénétiques pour l´alimentation et l´agriculture ?
  • la réduction de l´acidification, de l´eutrophisation et de l´ozone troposphérique ?
  • la répression d´actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime ?

Vous ne voyez pas ? Il en a pourtant au moins deux :

  1. Je n´ai pas la moindre connaissance sur ces sujets. Et vous ?
  2. Les trois font l´objet de traités internationaux qui auraient pu être soumis au peuple suisse si l´initiative de l´ASIN sur les accords internationaux était déjà en vigueur !

C´est là que réside tout le danger de cette initiative qui demande que soient soumis au peuple les quelques 500 accords internationaux que la Suisse signe chaque année.

  • L'initiative de l'ASIN affaiblit la SuisseQue vont faire les citoyens qui n´ont pas envie de lire le mètre cube de documentation que nous allons tous recevoir pour expliquer les tenants et aboutissants de tous ces traités?
    Voter en fonction d´une affiche, d´un mot, d´un slogan ?
    Ou s´abstenir massivement sur des sujets, qui, faut-il le rappeler, sont dans la plupart des cas largement non-contestés ?
  • Que vont faire les négociateurs suisses qui ne pourront signer le moindre traité sans que celui-ci ne soit au préalable ratifié par la double majorité du peuple et des cantons ? Quel crédit auront-ils face à nos partenaires internationaux ?
  • Que feront les entreprises suisses exportatrices lorsque l´entrée en vigueur d´accords de libre échange, garants de l´accès sans entraves aux marchés étrangers, sera retardée ?
  • Notre économie, qui gagne un franc sur deux à l´étranger et qui est aujourd´hui déjà mise sous pression à cause du franc fort devra-t-elle adopter des mesures d´austérité et réduire l´emploi ?

Avec son initiative sur les traités internationaux, l´ASIN veut s´ériger en rempart contre une adhésion par la bande à l´Union européenne. Nous sommes dans la fiction – ou l´ignorance – la plus totale. La Constitution fédérale est en effet très claire sur ce point : toute adhésion à une organisation supranationale requiert le référendum obligatoire. Une adhésion à l´Union européenne entraînerait donc automatiquement une consultation du peuple et des cantons. Nul besoin de l´ASIN pour que le peuple s´exprime.

Sur Facebook il y a des boutons « j’aime / j’aime pas » qui permettent à chacun d’exprimer son opinion sur tout et n’importe quoi.
Toutefois nos décisions démocratiques méritent un peu plus de réflexion que la participation à un réseau social.
Il serait dommage que nos concitoyens se mettent à voter avec la même indifférence, sans réellement chercher à en comprendre les enjeux, sur des traités internationaux qui sont parfois vitaux pour des pans entiers de l’économie de notre pays.

Respectons nos institutions plusieurs fois centenaires et refusons cette démocratie « Facebook » que veulent nous proposer les isolationnistes!

Stauffer : pile ou fesse ?

Vous en avez marre des élus qui se battent dans les bars ?

Votez Eric Stauffer, un candidat sérieux !

Eric Stauffer côté fesse

(photo publiée par M. Stauffer sur sa page facebook)

Lui il n´use de violence qu´à la buvette du parlement, ou alors en plénière du Grand Conseil !
(voir «Score: 2-98, avantage buvette ! » et « Le verre d´eau qui fait déborder le parlement »)

Au-delà du gag de cette photo de mauvais goût, que l´on peut imputer au sens de l´humour du candidat, il y a une réalité plus gênante :

La campagne de M. Stauffer est basée sur un mensonge éhonté!

En effet, cette campagne, entièrement basée sur la sécurité (voir article dans Le Temps), part du principe que M. Stauffer pourrait reprendre ce département de la sécurité en cas d´élection. Or il n´en est rien !

Isabel Rochat, conseillère d´état en charge du département sécurité police et environnement n´a pas l´intention de le quitter et la loi ne prévoit aucune procédure qui permettrait de la forcer à le faire. Par ailleurs on voit mal le Conseil d´Etat chambouler toute son organisation juste parce qu´il y a un nouvel élu !

Non, le département qui est en jeu, c´est celui des constructions ou éventuellement le département solidarité et emploi si le Conseil d´Etat décidait de laisser M. Longchamp garder le DCTI.

Quelles sont les propositions de M. Stauffer pour résoudre la crise du logement ?
La construction de « containers-cellules » à l´aéroport ?

Comment propose-t-il de résoudre le problème des communes qui refusent le plan directeur cantonal ?
Par la « tolérance zéro » ?

Electeurs, si vous devez voter Stauffer, faites-le, mais faites-le pour les bonnes raisons.

Ne votez pas Stauffer parce qu´il vous promet monts et merveilles dans le domaine de la sécurité, un domaine où il n´a pas l´ombre d´une chance de pouvoir les tenir…

Ne jouez pas les constructions et le logement ou l´emploi et la solidarité à pile ou face !

Rien qu’une dangereuse utopie

Dans un monde purement darwinien, les forts survivent, les faibles s’adaptent ou meurent. Dans nos sociétés occidentales, nous avons heureusement dépassé ce modèle pour adopter une approche plus humaine: les plus pauvres et les malchanceux sont protégés par un filet social qui assure leur survie jusqu’à ce qu’ils puissent retrouver une activité utile à la société. Mais, fondamentalement, nos rapports sociaux restent basés sur un principe de réciprocité: «Je te paie ou te donne un avantage en échange de ton travail.»

L’initiative pour un revenu de 2500 fr. va plus loin, les initiants le disent eux-mêmes: ils veulent «casser le dogme qui fait rimer revenu et travail»! Ils veulent que l’on puisse avoir le choix de travailler ou non. Ils tempèrent l’énormité de cette affirmation en soulignant que la majorité de la population ne changera pas son comportement et qu’il n’y aura pas d’influence directe sur l’économie puisque les entreprises pourront déduire ce revenu de base du salaire de leurs employés.

Cette vision du monde est d’une incroyable naïveté et elle participe d’une méconnaissance fondamentale de la nature humaine.

Bien entendu qu’un cadre moyen qui gagne 8000 fr. à 9000 fr. par mois ne risque pas de s’arrêter de travailler pour n’en gagner que 2500! Cependant, si ce cadre a une femme au foyer et deux enfants mineurs (qui toucheraient chacun 1250 fr. par mois), le revenu de la famille augmentera de 5000 fr. par mois. Ne sera-t-il pas tenté de diminuer son engagement, de mieux profiter de la vie en travaillant à temps partiel? Qu’en est-il de la femme mariée qui travaille à 50% pour 3200 fr. par mois pour arrondir le revenu du ménage? Ne risque-t-elle pas de renoncer à son travail si la différence de revenu que lui rapportent 80 heures par mois n’est que de 700 fr., soit 8 fr. 75 l’heure?

Quid des jeunes adultes qui entrent dans la vie active? Avec 2500 fr. en poche, ils pourront vivre bien plus longtemps aux crochets de papa-maman, c’est sûr! Comment l’économie compensera-t-elle ces pertes de productivité?

Pour ce qui est du financement, les initiants, sans présenter de calculs fiables, annoncent que la suppression de l’AVS et d’autres institutions sociales pourrait financer jusqu’au 2/3 des 2 milliards par an que coûterait la mesure. Même si leur calcul était exact, cela laisserait 700 millions par année à financer par les impôts!

Or que se passe-t-il quand on augmente les impôts des entreprises en s’attaquant parallèlement à leur productivité? Elles augmentent les prix pour continuer à fonctionner, d’où inflation et diminution du pouvoir d’achat!

Alors, à quand l’initiative pour augmenter le revenu de base à 3500 fr.?

(article publié dans la Tribune de Genève le 22.04.2012)

Fr. 2500.- de revenu garanti à vie ! Encore un truc de la loterie romande ?

Pas du tout ! Il s´agit d´une initiative.
Une initiative qui comporte même une touche libérale, et un peu MCG aussi…

Imaginez…chaque résident touche 2’500.- par mois, qu´il travaille ou non.

  • Le salaire de chacun est diminué d’autant, donc pour ceux qui travaillent, l´opération est nulle.
  • Les entreprises deviennent plus compétitives : leurs impôts augmentent pour financer la mesure mais pas de 2’500.- par travailleur, puisqu´il y a moins de nécessiteux que de gens qui parviennent à gagner leur vie. Elles économisent donc des frais.
  • Le chômage, l´AVS, l´hospice général n´ont plus lieu d´être, la bureaucratie sociale disparaît puisque les besoins minimaux sont assurés pour chacun.
  • Notre pays devient moins attractif pour les frontaliers car on diminue également leur salaire de Fr. 2’500.- : on ne va tout de même pas les payer mieux que nos résidents !

Résumons: Amélioration de la compétitivité des entreprises, simplification des procédures d´aide sociale, diminution de la bureaucratie, anti-frontaliers.

Ces arguments devraient séduire la droite, depuis son centre jusqu´aux extrêmes !

Et pourtant…
Et pourtant je n´y crois pas.

D´abord il y a mon coté cynique : le système ne fonctionne que si chacun continue comme avant, si les gens qui travaillent continuent à travailler.
Et là j´ai un petit doute : les suisses sont un peuple responsable et raisonnable, mais qu´on ne vienne pas me dire que certaines personnes ne seront pas tentées par l´oisiveté : quid de l´épouse qui travaille à mi-temps pour arrondir ses fins de mois ? Si elle gagne aux alentours de Fr. 2’500.-, continuera-t-elle à travailler pour une misère ? Et celle qui gagne moins ? Ira-t-elle travailler gratuitement ?

En outre j´ai un problème éthique : Le travail est le fondement de notre société, à la base chacun est responsable de subvenir à ses besoins.

Est-il réellement désirable de créer une classe d´assistés, de gens qui estiment que leur subsistance aux dépens d´autrui est un DROIT ?

Je pourrais encore parler des jeunes qui entrent dans la vie active, des nombreux fonctionnaires de l’aide sociale qui se retrouveront sans emploi…

Non, en fait cette initiative n´est pas libérale, elle n´est même pas vraiment de gauche et la seule question qui me vient réellement à l´esprit est celle-ci :

 Les auteurs sont ils stupides ou simplement d´une sidérante naïveté ?

Le verre d´eau qui fait déborder le parlement

Un Stauffer vociférant, gesticulant, postillonnant, au bord de l’apoplexie qui tente par tous les moyens de faire durer le débat, de faire durer le show, a demandé successivement le renvoi d’un projet de loi aux finances, à la fiscale, aux travaux et à l’aménagement.

Avait-il un quelconque espoir d’y parvenir ? Non, bien sûr ! Il savait bien, au vu des votes précédents, que ses propositions ne seraient pas acceptées.

Mais il connait aussi parfaitement la loi qui permet aux rapporteurs de s’exprimer pendant 3 minutes sur chaque demande de renvoi en commission et qui lui permet ainsi de marteler ses positions, encore et encore, ad nauseam.

Il a également une parfaite conscience que cette prise d’otage, légale j’en conviens, ne peut qu’énerver ceux qui lui ont, à 5 reprises, signifié démocratiquement et à une écrasante majorité qu’ils ne soutenaient pas sa position. Alors, quand on lui reproche des faits de son passé, il passe à la vitesse supérieure, agressant physiquement un élu qui, comme lui, a pourtant le droit de s’exprimer.

J’ai toujours dit, paraphrasant le grand Asimov, que  « La violence est le dernier refuge de l’incompétence ».

C’est quand quelqu’un est débordé, a court d’arguments qu’il a recours à cette dernière extrémité.

Mais aujourd’hui je révise mon jugement : cette violence-là était calculée pour obtenir un résultat, pour faire parler de son auteur, pour lui offrir encore une extension de la tribune médiatique dont il raffole.

Et dans quel but ?
N’importe quel  militant MCG vous le dira :

« Vous allez voir le nombre de sièges qu’on va rafler en 2013 ! ».

Alors bravo ! Bravo à cet homme qui érige la violence en stratégie de communication, à cet homme qui sait que plus Genève ira mal, plus il engrangera les voix des mécontents. Il met en scène les plus bas instincts humains, sachant très bien que chacun d’entre nous a rêvé, un jour ou l’autre, de faire taire son adversaire par la simple force.

Le fait que son agression soit lâche, peu risquée contre un homme de 60 ans, lui importe peu et elle importe peu à ses admirateurs qui ne retiendront qu’une chose : il a osé faire ce dont ils ne peuvent que rêver.

Voilà qui est Eric Stauffer : un stratège, un show man, un homme qui sait comment obtenir ce qu’il veut, un homme pour qui la fin justifie les moyens.

Les questions que j’aimerais poser à ceux qui l’admirent c’est :

Voulez-vous réellement porter un tel  homme au pouvoir ?
Etes-vous sûrs qu’il se préoccupe de vous ?

6 semaines de vacances pour tous !

Ca fait rêver c’est sûr, mais la potion risque d’être amère pour certains.

Examinons un peu les conséquences d’une telle décision :

Concrètement, pour les entreprises, il s’agit d’une augmentation d’un demi-salaire mensuel par employé. Il s’agit également d’un nouveau poste de travail à créer pour chaque tranche de 24 employés.

Bon pour résorber le chômage, diront certains ! Le hic, c’est que toutes ces charges supplémentaires, les entreprises devront les payer juste pour préserver la productivité qu’elles avaient avant.

Peut-être que certains grand groupes à forte valeur ajoutée peuvent se le permettre, mais que feront les PME qui composent le 90% du tissu économique suisse ? Que feront les PME qui luttent au quotidien contre les effets du franc fort, contre les charges déjà importantes qui leur sont imposées et contre le spectre de la récession économique qui menace l’Europe tout entière ?

Certaines fermeront, purement et simplement, incapables qu’elles seront d’assumer ces charges supplémentaires et le casse-tête des vacances d’été.

D’autres demanderont à leurs employés de faire plus avec moins pour compenser la perte de productivité : Vos deux  semaines de vacances gagnées risquent fort de se payer par des mois de galère pour faire le boulot des collègues pendant qu’EUX seront en vacances.

Enfin, les entreprises qui survivront augmenteront leur prix en même temps qu’elles gèleront les salaires pour essayer de compenser la perte engendrée par cette initiative.

On risque donc de se retrouver avec une inflation en même temps qu’une baisse du pouvoir d’achat des particuliers, le tout agrémenté d’une augmentation du chômage.

Les 6 semaines de vacances, on les passera à la maison, parce qu’on a de toute façon plus les moyens de partir.
Verra-t-on se développer une économie parallèle de petits boulots au noir accomplis par des gens en vacances pour arrondir leur fins de mois ?

Salaire minimal: la fin des working poor?

Si on en croit la gauche, l’introduction du salaire minimal serait la panacée pour combattre le dumping salarial, le phénomène des travailleurs pauvres, voire même le chômage.

Alors ? Le salaire minimal : avancée sociale ou fausse bonne idée ?

Observons tout d’abord d’où nous partons. Genève offre un niveau de salaire élevé (le salaire médian est de plus de 6’800.-,) le taux de chômage, de 5,6%, est en diminution par rapport à 2010 et le canton a relativement bien résisté à la dernière crise, en continuant à créer de l’emploi. En dépit d’un ralentissement ce trimestre, la masse salariale est en augmentation par rapport à 2010. Genève ne connaît pas de salaire minimum mais enregistre plus de 130 conventions collectives, dans des domaines aussi variés que le commerce, le bâtiment, le nettoyage, les parcs et jardins ou encore l’horlogerie. Ces conventions proposent bien souvent des salaires supérieurs à ceux qui sont définis dans le reste du pays.

Observons maintenant la situation de notre voisin français, qui connaît depuis des décennies le système du salaire minimum, à travers le SMIC. D’un montant brut de 1’365 euros (soit environ 1’700 francs), le SMIC concerne aujourd’hui 1 personne sur 6 (contre 1 français sur 10 il y a quelques années). Le salaire médian y est à peine plus élevé, puisqu’il était de 1’770 euros en 2009. Le taux de chômage avoisine quant à lui les 10%.

Alors, le modèle français vous tente toujours ? Etes-vous vraiment prêt à jeter le bébé avec l’eau du bain, pour un système qui nivelle les salaires par le bas et qui, au fil des ans, devient la norme en matière de salaire ?

Pour ma part, je refuserai très clairement le piège du salaire minimum et dirai NON le 27 novembre prochain.

Lettre ouverte à Eric Stauffer

Cher M. Stauffer,

Ce matin je me suis réveillé avec la gueule de bois.

Gueule de bois au sens figuré car la dissolution du parti libéral, dans les valeurs duquel j’ai grandi , marque la fin d’une époque. Et même si aujourd’hui nous fêtons la naissance d’un nouveau parti, plus fort, ce n’est pas sans une certaine nostalgie que je regarde en arrière.

Gueule de bois au sens propre aussi, pour avoir peut-être un peu trop arrosé l’événement…

Mais c’est grâce à vous que j’ai pu aborder la journée dans un grand éclat de rire !

Comment réagir autrement à votre demande d’expulsion des députés libéraux des commissions parlementaires ? (voir l’article TdG ici)

C’est donc avec plaisir que je vous décerne par la présente le titre de

« Clown de la république ».

Votre coup médiatique n’a évidemment aucun fondement juridique, puisque nos nouveaux statuts prévoient expressément que les groupes parlementaires libéraux et radicaux restent constitués jusqu’à la fin de la législature. Si cet argument ne devait pas suffire, les nombreux précédents dans les autres cantons et au niveau fédéral parlent d’eux même.

Même MM. Freisinger et Bignasca, autres comiques suisses, n’ont pas osé se ridiculiser en faisant pareille demande…

Cependant au-delà de ces faits évidents, votre réaction soulève quelques questions intéressantes :

  • Si vous étiez réellement inquiet de la possibilité que 30% du parlement ne puisse plus siéger en commission, pourquoi n’avez-vous pas soulevé le problème avant que 30% des citoyens genevois ne se voient privés de leur représentation parlementaireen commission?
    Une telle situation aurait pourtant dû inquiéter quelqu’un qui se targue de défendre «tous les Genevois».
  • Pourquoi alors ne vous manifester qu’aujourd’hui à 0h21?
  • Seriez-vous à ce point en mal de publicité?

L’autre question qui me taraude c’est :

Pourquoi la presse relaie-t-elle presque instantanément le moindre de vos borborygmes, aussi inepte soit-il ?

Pour répondre à cette interrogation je citerai un constituant, ancien animateur de talk show sur Léman bleu, à qui j’avais posé la même question à l’époque, et qui m’avait répondu :

« Que veux-tu, Daniel, c’est un bon client… »

PS : Entre le moment où j’ai commencé cette lettre et celui où je vous l’envoie, j’ai dû changer le lien vers l’article de la Tdg. En effet, l’original, qui ne citait que votre demande, a mystérieusement disparu de la toile au profit d’ un article plus équilibré qui cite également la réaction du président du Grand Conseil. La presse deviendrait-elle impartiale ?

 

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