Le blog de Daniel Zaugg

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Initiative de l’AVIVO : coûteuse, anti-jeunes et anti-TPG !

  • Vous êtes vieux et vous n’aimez pas les jeunes ?

  • Vous voulez bloquer durablement le développement des transports publics régionaux ?

  • Vous voulez payer plus d’impôts ?

Alors votez oui sans hésiter le 3 mars à l’initiative de l’AVIVO « Stop aux hausses des tarifs des Transports Publics Genevois » !

Grâce à ce vote, vous assurerez la mise en place d’un mécanisme qui bloquera effectivement toute adaptation tarifaire. Vous réussirez aussi le tour de force d’améliorer (très légèrement) l’offre des TPG pour les seniors, tout en mettant un énorme coup de frein à son développement !

SocialismeCette initiative, qui coûtera 24 millions de recettes aux TPG, forcera le canton à augmenter la subvention actuelle des TPG de 15,4 à 39,4 millions, et ce juste pour maintenir les prestations à leur niveau actuel ! En figeant les tarifs dans une loi soumise à référendum, l’initiative obligera l’Etat à aller puiser encore plus dans les poches des contribuables s’il tient à continuer à développer l’offre de transports publics.

Cerise sur le gâteau, vous vous débarrasserez également de tous ces jeunes de 18 à 25 ans qui envahissent les transports publics, puisqu’ils représentent à eux seuls 30% des abonnements vendus.

En effet, en leur supprimant la possibilité de s’abonner à un tarif préférentiel alors qu’ils sont à l’âge clé des permis de conduire moto et voiture, un âge où la sensibilité au prix est très marquée en raison notamment de période de formation ou de conditions d’emploi difficiles, vous les pousserez à prendre de nouvelles habitudes, à se tourner vers une mobilité plus individuelle…

Les seuls réels bénéficiaires de cette initiative sont les seniors qui verront baisser de 100.- le prix de leur abonnement annuel. Pourtant ils bénéficient d’ores et déjà des conditions d’abonnement parmi les plus avantageuses de Suisse. De plus, les 25’000 bénéficiaires actuels des prestations complémentaires AVS/AI ainsi que leurs enfants peuvent aujourd’hui déjà acquérir un abonnement au prix de Fr 60.- par année.

Les « Robin des Bois » de l’AVIVO veulent améliorer le prix des transports pour leur électorat au détriment de toutes les autres catégories de la population.

Au passage ils mettent en danger le développement futur des TPG, la communauté tarifaire UNIRESO, la tarification intégrée du CEVA et ils compromettent définitivement la participation des TPG au projet national de création d’un titre de transport commun pour tous les habitants de Suisse.

Genève a besoin de transports publics efficaces, intégrés au niveau régional alors la réponse à cette initiative ne peut être que:

« NON à cette Genferei de plus ! »

David Hiler est-il réellement le gourou de la finance que tout le monde prétend?


 

En 7 années de « maîtrise » verte des finances,

le déficit cumulé des budgets défendus par

M. Hiler dépasse les 1,2 milliards…

 

 

Le tableau ci-après récapitule les budgets présentés par le Conseil d’Etat sous l’égide du vert David Hiler, responsable des finances, depuis son entrée en fonction:

 Année Résultat
2006  -292’265’796
2007  -191’087’765
2008  52’583’629
2009 15’320’320
2010  -357’828’971
2011 -175’042’019
2012  -349’228’385
Déficit cumulé sur 7 ans 1’297’548’987

Et je ne tiens pas compte du budget 2013, déficitaire une fois de plus, que le Grand Conseil a renvoyé au Conseil d’Etat pour qu’il revoie sa copie…

Oh! J’entends déjà tous ceux qui vont dire que les comptes, eux, sont positifs de 2006 à 2011 et que, par conséquent, la gestion du gouvernement est excellente. Oui bien sûr, mais dans la plupart des cas, si les comptes sont excédentaires, c’est à cause de recettes exceptionnelles.

Dans le seul domaine qui relève réellement de la compétence du gouvernement, le dispendieux train de vie de l’Etat, les charges n’ont fait qu’augmenter sur la même période.

Autrement dit, l’Etat a été sauvé par la bonne santé de l’économie…

Alors que nous reste-t-il?

Une jolie chanson de l’époque où les Verts nous promettaient monts et merveilles, à se passer et à se repasser en boucle:

(extrait non modifié du clip électoral 2005 des Verts genevois)

 

« Bonne route » Elisabeth !

Tu quittes le parlement ce soir, et tu vas nous manquer!

Je ne résiste pas à l’envie de te rendre hommage ici:

Ce soir le Grand Conseil va perdre une députée dont les opinions ne sont certes pas les miennes, mais surtout une politicienne de qualité qui savait dépasser les visions dogmatiques pour chercher, et trouver, des solutions!

Tu as dû faire un choix difficile entre le poste d’aministratrice à la fondation des parkings et ta fonction de députée. Même si je regretterai de ne plus croiser entre les travées l’amie que tu es devenue au fil du temps, je comprends ton choix tourné vers l’avenir.

Il me reste cependant un doute:
En tant que pasionaria des transports publics et de la mobilité douce, n’aurais-tu pas été motivée par la possibilité de concrétiser ton vieux rêve?

Dans ta nouvelle fonction tu vas enfin pouvoir enterrer les voitures

Cliquez sur l’article pour l’afficher en grand

Michèle Kunzler se préparerait-elle à abdiquer?

On pourrait le croire lorsqu’on lit ses déclarations dans le quotidien 20 minutes

«J’attends maintenant que ceux qui ont fait capoter la candidature de M. Vibourel fassent des propositions…» (voir l’article)

Le choix du président du conseil d’administration des TPG est une prérogative du Conseil d’Etat. Pourquoi Mme Künzler désire-t-elle que d’autres fassent son travail à sa place? En serait-elle incapable?

Voilà donc une conseillère d’état qui prévoit une nomination contraire à la loi actuelle et qui espère pouvoir faire accepter en urgence une modification législative pour lui permettre de mener son projet à bien.  Soit.

 

Mais, au delà de la sidérante maladresse dont elle a fait preuve dans la gestion de ce dossier, retenant des informations capitales sur un sujet qu’elle savait pourtant extrêmement sensible, je ne peux que me poser la question :

 Ajouterait-elle l’imprévoyance à l’incompétence?

On peut comprendre son désir de mettre en place le candidat de son choix, mais est-ce de la bonne gestion que de ne pas avoir de solution de rechange, de plan B, lorsque ce que l’on sait que ce que l’on préconise est illégal?

Entre l’introduction du nouveau réseau de trams, le scandale des distributeurs, « les études de l’EPFL » commanditées par un certain membre de leur propre conseil d’administration et concluant à l’inefficacité du réseau, les TPG sont déjà dans la tourmente.

Est-il normal que cette régie publique se voie privée de présidence du conseil d’administration pour une durée indéterminée parce que Mme Künzler a manqué de sens politique, parce qu’elle n’a pas su envisager l’échec ?

Gouverner c’est prévoir, c’est avoir une vision. Mais c’est aussi anticiper ce qui pourrait aller de travers.

Est-ce par des gestionnaires à la petite semaine que nous voulons être dirigés ?

Présidence des TPG

La nationalité du favori divise les élus

Découvrez comment  le manque de transparence de la conseillère d’état nous a mené droit dans le mur…

Cliquez sur l’article pour l’agrandir

 

C’est arrivé près de chez vous

Une rue est fermée à la circulation à deux pas de votre immeuble !

Le bonheur, pensez-vous …

A vous les promenades dans un environnement préservé du bruit et de la pollution!

Votre enthousiasme risque cependant d’être de courte durée, car le besoin de mobilité n’a pas diminué pour autant. La circulation a simplement été concentrée sur un nombre d’accès plus restreint.

Dont votre rue.

Pas de chance, n’est-ce pas ? A vous les joies du report de trafic, de la voiture qui tourne en boucle à la recherche du Graal de l’automobiliste : une place de stationnement, toujours plus rare.

Le projet de fermetures de 50 rues ne se base sur aucune vision d’ensemble.

Résultat : si votre rue n’est pas concernée, elle subira de plein fouet le report de nuisance.

Etes-vous prêts à payer le prix fort pour que quelques privilégiés – dont des élus bien placés – puissent se décharger des nuisances inhérentes à la ville sur le dos des autres ?

Si la réponse est non, rejetez le projet de fermeture de 50 rues.

On ne s’ennuie plus assez !

C’est particulièrement vrai chez nos jeunes qui sont capables de surfer sur Internet en ayant un vidéo-chat ouvert avec un ami tout en allumant la télé pour avoir un bruit de fond…

Comment voulez-vous vous ennuyer correctement alors que les stimulations en tous genres abondent autour de nous !

C’est là l’un des plus graves défauts, à mon sens, de notre monde hyper-connecté. Dès qu’on a un moment, que ce soit dans la salle d’attente du médecin ou lors d’un trajet en bus, pourquoi laisser vagabonder nos pensées alors qu’on pourrait lire nos emails, voir les dernières actualités facebook ou jouer à un petit jeu idiot sur notre téléphone.

J’en suis moi-même victime lorsque j’expédie mes téléphones pendant mes trajets en voiture.

Cet été, mon fils s’est cassé le bras, ce qui a drastiquement restreint ses choix de loisirs. Du coup, il s’est rabattu sur le monde électronique, la télé, les jeux en ligne, etc…
Malgré ces « circonstances atténuantes » j’ai trouvé qu’il y passait quand même trop de temps et j’ai fini par drastiquement réduire sa consommation.

La conversation qui s’en est suivi est édifiante :

— Eh, j’ai plus accès à Internet, pourquoi t’as fait ca ? C’est nul !

— Je trouve que tu y passes trop de temps, sors un peu, vois tes copains, range ta chambre, je ne sais pas moi, trouve-toi quelque chose à faire !

— Mes copains, y sont tous en vacances ou à la piscine, kes tu veux que je fasse ?

— Appelle ceux qui sont là, prends rendez-vous, propose-leur de les voir, ce n’est pas en restant planté devant ton ordi que tu vas créer des relations…

— Tu comprends RIEN ! T’es NUL ! Je m’ennuiiiiiiiiiie………

Ça m’a fait remonter dans le temps, me rappeler ce que MOI je faisais pendant ces longues vacances d’été lorsque la plupart des copains étaient en vacances et pas moi. Je me suis rendu compte que moi aussi, par moments, je me suis terriblement ennuyé. Cependant comme je n’avais pas de monde électronique à ma disposition, que les bouquins ça va un moment,mais bon… je sortais, je traînais dehors, j’allais m’asseoir quelque part et je laissais mes pensées vagabonder. Parfois nous étions plusieurs à ne pas avoir d’idée précise, de programme pour la journée.

C’est souvent dans ces moments d’ennui collectif ou solitaire, que sont nés de belles idées, des projets, des envies qui m’ont fait aller de l’avant. Ces moments où le cerveau, sans contrainte, cherche des occupations, des activités auxquelles on n’aurait pas pensé normalement.

Je pense que l’ennui et la créativité sont d’une certaine façon liés et que c’est lorsque le cerveau débranche que l’on peut emprunter de nouveaux chemins…

L’université d’été du PLR

« Quel titre pompeux pour une mondanité de plus ! »

C’est ce que je me suis dit quand je me suis inscrit…

Et par une journée étouffante…j’ai vécu l’un des événements les plus rafraichissants de ma carrière politique !

Lorsque nous discutons entre élus, nous sommes victimes de notre implication, de notre connaissance de dossiers parfois complexes. Nous avons des débats de spécialistes qui perdent souvent de vue la réalité quotidienne. Insidieusement, la politique nous transforme en apparatchiks.

Tout le monde a une opinion bien arrêtée sur presque tout ! Bien sûr cela nous garantit des débats chauds et passionnés mais à la longue ca peut être fatiguant…

L’université d’été a réuni  environ 150 personnes dont de nombreux  membres du PLR sans fonction élective particulière, d’authentiques sympathisants.  L’animation de l’université a été confiée à nos jeunes qui on su amener des idées nouvelles, une vision rafraîchissante et qui ont insufflé leur enthousiasme dans les débats. Il y avait également des élus bien sûr, mais pour une fois, ils n’occupaient pas le devant de la scène.

Et ça c’était nouveau ! J’ai trouvé une dynamique, une passion, une ouverture  chez les participants, qui m’ont rappelé pourquoi je me suis engagé.

Notre objectif était de réfléchir à nos valeurs fondamentales, c’est-à-dire à ce qui nous définit et qui guide notre comportement. Nous avons voulu redéterminer et préciser  notre identité, pour que le PLR devienne plus qu’une simple fusion mais bien une addition, un nouveau parti.

Ca a été un bouillonnement d’idées, un échange à bâtons rompus. Il ne s’agissait pas de remettre en question des valeurs comme la liberté, la responsabilité ou la solidarité, sur lesquelles nous avons débattu, mais bien de comprendre ce qu’elles représentent concrètement pour chacun de nous et la meilleure façon de les transposer concrètement dans notre action politique.

J’ai eu, grâce à Gregory von Niederhaüsern et Murat Julian Alder qui me l’ont demandé, le plaisir et l’honneur de co-animer avec eux l’atelier chargé de réfléchir à la valeur « Responsabilité ». J’ai été impressionné par l’incroyable convivialité et la bonne humeur dans laquelle nous avons pu effectuer un travail pourtant des plus sérieux.

Un petit mot sur l’atelier « nouvelle valeur » chargé de réfléchir s’il y avait d’autres valeurs  qui méritaient qu’on les ajoute à la liste citée plus haut. Après de long débats leur conclusion a été :

La créativité

Un joli défi à relever pour nous autres élus…il va falloir qu’on assume !                   Smile

Un député marche sur les pieds du Conseil d’Etat

A Genève, certaines choses ne changent pas, d´autres changent bel et bien, et même parfois trop !

L´organisation de l´administration cantonale en départements fait la course en tête dans cette seconde catégorie.

Les lois en vigueur accordent au Conseil d’Etat toute latitude pour organiser l’administration cantonale et ses départements à sa guise.

Cette prérogative, voulue par le législateur pour permettre au Conseil d’Etat d’adapter l’administration à l’évolution des besoins de la population, n’est pas unique au canton de Genève, loin s’en faut.

Article paru dans la Tribune de Genève le 12.07.2012

Mais c’est à Genève qu’elle a été systématiquement détournée de ce but premier.

En effet, à l´aube de chaque législature, peu après son élection, le gouvernement revoit librement l´organisation des départements.

Depuis 1993, soit en 19 ans, il s´est livré à cet exercice à 5 reprises. Petit florilège : le département de justice et police était aussi celui des transports dans les années 1990, avant d´en être amputé, de devenir le département des « institutions » puis de redevenir le département de la sécurité mais aussi de… l´environnement. Le département des affaires sociales et de la santé en 1993 a perdu la santé en 2005 pour recevoir l´emploi, la santé ayant été transférée au département de… l´économie. Quant à l´aménagement et aux constructions, depuis 1993, ils ont un temps été réunis, pour être séparés, puis réunis à nouveau au sein du même département, en 2009.

Il est grand temps que cela cesse!

Ces modifications, outre le fait qu’elles embrouillent les citoyens et désorganisent régulièrement l’administration, on un coût!

Dans notre canton qui caracole déjà en tête du classement pour ce qui est de la charge fiscale , il est grand temps de limiter ces dépenses inutiles.

C’est pourquoi, avec l’appui du PLR, j’ai déposé un projet de loi (cliquez ici) visant à limiter ces réorganisations quasi aléatoires en fixant des lignes directrices claires au Conseil d’Etat.

La démocratie menacée par les concierges d´école, mais que fait la police ?

L´avocat MCG Mauro Poggia se lance dans un juste combat pour le respect de la démocratie et des droits politiques.

En effet il s´est passé quelque chose de scandaleux : dans deux communes ce sont des concierges d´école, probablement des frontaliers d´ailleurs, qui ont été chercher les urnes.

Ca fait froid dans le dos !

Imaginons un instant le scénario suivant :

  1. Si les deux bureaux de votes concernées étaient ceux de Carouge et d´Onex (les deux bureaux ou il y a eu le plus grand nombre de votes rentrés, respectivement 4´210 et 4´053)
  2. Si TOUS les électeurs de ces deux communes avaient comme un seul homme voté Stauffer à l´exclusion de tout autre candidat
  3. Si les deux affreux concierges à la solde du non moins affreux PLR avaient échangé les urnes contre d´autres, savamment préparées en faveur de Pierre Maudet mais laissant quand même quelques votes pour ses concurrents histoire de ne pas attirer l´attention…

Si tout cela était arrivé, les mathématiques seraient sans appel : les 5´535 voix qui dans ces deux communes sont allées à d´autres candidats reviendraient à M. Stauffer !

Euh…attends, mais c´est pas assez ! Il reste toujours 7’019 voix d´écart en faveur de M. Maudet…

Oui mais c´est sans compter tous les autres affreux concierges (une corporation totalement noyautée par le PLR comme chacun le sait) qui ne se sont pas fait choper !

Heureusement qu´il y a le MCG pour dénoncer les dérives mafieuses qui entachent nos élections !

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